1h59min | Sortie le 25 février 2015 | Etas-Unis

Birdman

Score85%
Photo du film : Birdman
| 1h59min

Avis


Critique de presse :


« "Birdman" a bien mérité ses Oscars. »
« Remarquablement filmé par le Mexicain Alejandro G. Iñarritu et rythmé par de longs plans-séquences étonnants à l'intérieur du théâtre dans les loges, les coursives et la scène où se déroule l'action, des dialogues bien ficelés et souvent drôles, le film est à la fois brillant, cynique, bouleversant et jubilatoire. »
« Un formidable Michael Keaton entre fiction et réalité, trouve là son meilleur rôle. (...) Un audacieux exercice de cinéma. »
« Tourné à la manière d’un prologue de combat de boxe (l...), "Birdman" est un tour de force technique qui frise l’insolence. »
« Il y a dans "Birdman" une dimension bling-bling, extravertie, "m'as-tu-vu", consubstantielle au style d'Inarritu, et qui souvent agace chez lui, mais il faut reconnaitre aussi le côté pile de ces défauts : une énergie carnassière, invraisemblable, qui emporte tout ici. »
« "Birdman" -Oscar du meilleur film- est une oeuvre qui n'a pas peur de se montrer, à la fois émouvante et prétentieuse. Baroque et passionnante. Glaçante, brûlante, jamais tiède. »
« Après une première heure de haute voltige (...) le film effectue un certain surplace, peinant à sortir des rails de sa mécanique narrative parfaitement huilé. Mais quand le récit reprend son envol, d’abord au sens figuré puis au sens propre, impossible de ne pas être touché par la trajectoire surréaliste de Riggan Thomson (...). »
« Dans son élan misanthrope, si outrancier qu'il amuse, le film discrédite toute forme de célébrité. (...) On sait déjà le résultat du match : Hollywood zéro, Broadway zéro. Mais, en se renouvelant avec cette farce noire et baroque, Iñárritu, lui, marque quelques points. »
« "Birdman" est un spectacle, qui laisse pantois, épuisé, euphorique, mais, au bout du compte indemne, au contraire de son dérisoire héros. »
« Ce qu’Iñárritu a à dire sur la condition de l’acteur (...) n’est jamais perturbant. Et son style échevelé (...) correspond une fois de plus à l’idée qu’il se fait de la mise en scène, plus proche du sport de compétition que d’un art sincèrement réflexif. »