En 1940, deux hommes que tout semble opposer, Jacques Jaujard et le comte Franz von Wolf- Metternich, s'allient pour préserver les trésors du Louvre.
Librement inspiré de l'histoire de Goethe, Alexandre Sokourov réinterprète radicalement le mythe. Faust est un penseur, un rebelle et un pionnier, mais aussi un homme anonyme fait de chair et de sang conduit par la luxure, la cupidité et les impulsions. Après Moloch (Hitler), Taurus (Lenine) et le soleil (Hirohito), « Faust » est la dernière partie de la tétralogie de Sokurov.
Ce documentaire est un portrait en deux parties autour de l'écrivain et dissident russe Alexandre Soljenitsyne. Après 20 années d'exil aux Etats-Unis, où il fut forcé d'émigrer après la publication à l'étranger de L'Archipel du Goulag, l'écrivain est rentré en Russie en 1994. Sokourov, avec une équipe réduite, fut le premier à être accueilli dans la maison de Soljenitsyne pour discuter avec l'écrivain. Entretenant souvent la polémique, Soljenitsyne dialogue avec Sokourov sur la langue et la littérature russes, sur le folklore et le sens d'une oeuvre de création, sur l'histoire et les temps modernes. Le film est présenté en 2 parties de 1h30 chacune.
Un officier russe basé en Tchétchénie recoit la visite de sa grand-mère, Alexandra. Par son indépendance d'esprit et son franc-parler, la veille dame bouleverse la vie bien réglée du camp militaire qui l'accueille. Elle pose des questions, écoute les soldats. Elle sort aussi dans le village voisin pour aller au marché. Alexandra y rencontre des femmes tchétchenes. Elles discutent de leurs sorts respectifs, constatent qu'il n'y a pas de différences entre elles...
Eté 1945 : le Japon est occupé par l'armée américaine. Alors que l'Union Soviétique réclame l'exécution de l'empereur Hiro Hito, le général Douglas Mac Arthur va manoeuvrer avec diplomatie pour forcer, sans l'humilier, le Japonais à signer la reddition sans condition de son pays et à renoncer à son ascendance divine...
Alexei vit avec son père veuf à Saint-Petersbourg. Il est le portrait vivant de sa mère, et constitue le lien d'un amour qui perdure pour son père. Peu à peu, ils se sont construit un univers qui leur est propre, à partir de souvenirs, de rituels et de dépendances. Parfois, on dirait des frères. Parfois même des amants. La petite amie d'Alexei est jalouse de leur relation trop exclusive. Ce dernier sait bien que tôt ou tard, tout fils doit quitter le foyer familial. Mais il hésite, la chose lui paraissant impossible...
Sélection officielle Cannes 2003 - Prix de la critique internationale.
Invisible pour ceux qui l'entourent, un réalisateur contemporain se retrouve comme par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au début du 18ème siècle. Accompagné d'un cynique diplomate français du 19ème, il entame un extraordinaire voyage dans le temps à travers le turbulent passé de la Russie, qui les mènera jusqu'à nos jours.
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Printemps 1942. Dans le repaire d'Hitler, sa maîtresse Eva Braun s'ennuie. Arrive son ''Adi'' bien-aimé, accompagné de Bormann et de Goebbels. 24h de repos s'annoncent, il ne faut pas parler de la guerre, ni du nazisme fléchissant. Mais Eva reste lucide, et les jérémiades du plus grand monstre de tous les temps ne font que l'énerver...
Inspiré librement de deux récits de l'auteur soviétique Andreï Platonov, longtemps condamné, cette reconstitution mélancolique, au style expérimental non-narratif, explore la relation manquée entre un jeune vétéran déséquilibré de la guerre civile des années 20 et une jeune femme peu orthodoxe.
Une mère gravement malade est soignée avec amour par son fils, à qui elle essaie de cacher son état. Ensemble, ils évoquent des souvenirs, puis il la porte vers le village désert dont ils sont les derniers habitants, et où elle pourra mourir en paix, laissant son fils entièrement seul dans un monde qui ne lui offre aucune consolation.
Alexandre Sokourov a tenté de transcrire en images des citations de la prose russe du 19ème siècle, et surtout le roman de Dostoïevski ''Crime et châtiment''.
Emma vit à Tachkent où excerce son époux, le Dr Bovary. Elle s'y ennuie, s'y endette et rêve de Paris, de beauté, d'absolu... Ni ses amants, ni son enfant ne la retiendront à la vie. Emma était condamnée à vivre ce qu'elle a vécu et à s'empoisonner.