Dans un hameau délabré, quatre hommes et deux femmes qui, au sein d’une guerre anonyme, ont déserté, trouvent, réfugiée dans la chapelle, une Nonne. Devenus sept, ils survivent comme ils peuvent en allant voler dans les maisons voisines, abandonnées. Certains se connaissent ou se connaissaient dans le passé. Les autres tissent des liens d’autant plus denses que la guerre est présente, mais uniquement par les sons.
Puis, sans en connaître la raison, ils meurent les uns après les autres : assassinats ou suicide…
Les plans de la fin suggèrent une solution à cette énigme. Mais est-ce la bonne ? Quoiqu’il en soit, le sexe et la mort sont au rendez-vous.
Une femme a-t-elle le droit et la possibilité de vivre sa sexualité comme elle l’entend ? C’est la question que nous pose le film à travers les voyages d’une femme à l’apparence immuable. Voyages au cours desquels elle côtoiera des gens fort différents : sa meilleure amie, son mari, ses beaux-parents, un farfelu, un séducteur, un dragueur et une femme en noir, aussi étrange qu’ambigüe. Si la mort est au bout du dernier voyage, la vie n’en continue pas moins son chemin.