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Un homme et une femme sont amenés à se retrouver en banlieue parisienne pendant plusieurs mois. Le film suit l’évolution de leur amour, du début à la fin.
Peur de rien suit les premiers pas de Lina, 17 ans, seule et étrangère dans le Paris des années 1990.
Trois rencontres déterminantes lui dévoileront une part d’elle-même, et de ce pays encore mystérieux. Trois hommes aussi généreux que complémentaires deviennent le miroir de sa transformation...
Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l'un d'eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée... La bande y passe clandestinement la nuit. Avant de partir, ils volent quelques objets sans valeur et deux fusils de collection. Quand la propriétaire de la maison débarque de Paris, elle se plaint du cambriolage à un petit caïd local de sa connaissance…
Thomas Koré, photographe français, parcourt le monde à la recherche d'expériences extrêmes. Son chemin croise celui de Fouad Saleh, un homme solitaire, amnésique, qui a disparu de Beyrouth 17 ans plus tôt et n’y est jamais retourné. Le français va tenter de découvrir son histoire et de tracer avec lui un bout de chemin. Il en sortira changé à jamais..
Beyrouth, 1983. La vie secrète de Lina, 12 ans, tourne autour de Siham, la bonne de sa tante, de six ans son aînée. La petite cautionne les amours clandestines de la grande et défend ses intérêts. Mais elle passe inaperçue aux yeux de la bonne et de sa famille, surtout du père, destructeur, aventurier et flambeur. Dans un quotidien incertain, celui de la guerre, des passions et des frustrations, Lina accède au monde des adultes, sans conscience du bien ou du mal.
Danielle Arbid recueille le témoignage oral d’amis de Beyrouth qui lui racontent librement et crûment leurs expériences sexuelles les plus secrètes, les plus ardentes et les plus obsessionnelles. À la recherche de formes de narration toujours plus variées, la réalisatrice libanaise propose une compilation de confidences intimes contées de manière décomplexée et sans aucun tabou. Expérimental, le documentaire alterne des images d’archives en super 8 de jeunes filles pudiques avec des plans noirs composés uniquement des voix. Les visages des témoins ne sont ainsi jamais visibles et le contraste créé par l’association des mots avec les représentations visuelles engendre une tension érotique palpable. Bouleversant l’image d’un Liban conservateur et traditionnel, la réalisatrice livre une réflexion forte sur les tabous et la représentation.
À Beyrouth aujourd’hui, après une longue guerre civile, on reconstruit. Mais derrière l’apparence d’une vie paisible, le pays vit toujours dans la hantise du conflit. Danielle Arbid, au travers de cette douloureuse quête personnelle, tente d’ouvrir une brèche dans ce silence.