Arnaud, un étudiant resté seul à Paris pour l’été, souffre d'angoisse et de désœuvrement. Lors d'une promenade, il découvre le mur du cimetière du Père-Lachaise, où sont gravés les noms des soldats parisiens morts pendant la guerre de 1914. Troublé, il reçoit la visite de l'un d’eux, qui l'invite à sortir du temps pour réconforter ses proches frappés par le deuil.
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La déesse Mari confie au Diable ses deux fils, nés d’un père mortel, pour leur éducation. Lorsqu’ils atteignent leur majorité, l’un, Mikelats, décide de rester auprès du maître, tandis que l’autre, Atarrabi, s’enfuit. Mais le Diable réussit à retenir son ombre.
Ouvert sur le témoignage d’un écrivain exilé politique basque qui évoque une enfance où il devait « cacher sa langue comme une chose laide », Faire la parole emboîte ensuite le pas à de jeunes gens issus du Pays basque français et espagnol, tels Nora, qui a vu le journal où elle travaillait fermé par la Guardia Civil en 2003, puis Aitor, Ana et Ortzi. Ces derniers, encore adolescents, donnent une coloration estivale et flâneuse au film, cadré magnifiquement par l’opérateur fidèle d’Eugène Green, Raphael O’Byrne. Entre les plus jeunes et les trentenaires s’instaure un dialogue d’une qualité rare, comme si la différence de langue, que chacun a dû imposer qui à sa famille, qui à son entourage national, créait une communauté secrète, à mi-mot. Parti d’enjeux politiques (les langues régionales contre le centralisme), le récit randonne dans les montagnes avec ces amis de fraîche date rassemblés par le cinéaste. Peu importe que les doux liens qui se tissent entre eux soient éphémères.
Vincent, un adolescent, a été élevé avec amour par sa mère, Marie, mais elle a toujours refusé de lui révéler le nom de son père. Vincent découvre qu’il s’agit d’un éditeur parisien égoïste et cynique, Oscar Pormenor. Le jeune homme met au point un projet violent de vengeance, mais sa rencontre avec Joseph, un homme un peu marginal, va changer sa vie, ainsi que celle de sa mère.
À 50 ans, Alexandre a derrière lui une brillante carrière d’architecte. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte qu’il médite depuis longtemps sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils font la rencontre de jeunes frère et soeur, qui donneront un tout autre tour à cette échappée italienne.
Julie de Hauranne, jeune actrice française d'origine lusitanienne, parle le portugais sans jamais avoir mis un pied dans ce pays. Lorsqu'elle arrive à Lisbonne, où elle doit tourner dans un film inspiré des Lettres Portugaises de Guilleragues, elle se trouve vite fascinée par une religieuse qui vient prier toutes les nuits dans la chapelle de ''Nossa Senhora do monte'' sur la colline de Graça.
Au cours de son séjour la jeune femme fait toute une série de rencontres, qui, à l’image de son existence antérieure, semblent éphémères et sans suite, mais après une nuit où elle parle enfin avec la religieuse, elle entrevoit le sens de sa vie et de son destin...
Un cinéaste tente de se plonger, lui et son équipe, dans l'univers incandescent de Port-Royal et du Jansénisme. Paysages arpentés, lectures précieuses, entretiens et notes de travail s'entrecroisent, mais la quête historique tourne peu à peu au vertige et le film bascule, butant irrémédiablement sur la question sans réponse de la Grâce.
Paris, 1979-1980. Dans le monde de la culture baroque, l'histoire d'un joyeux trio.
Sous les auspices de la chair et du vin, se concrétisent les projets de demain et notamment un événement autour du Lamento della ninfa de Monteverdi.
Réalisateur : Eugène Green
Avec : Natacha Regnier, Adrien Michaux, Alexis Loret, Denis Podalydes, Camille Carraz, Olivier Gourmet, Jeremie Renier, Christelle Prot, Benjamin Lazar, Manuel Weber, Laurent Soffiati, Julia Gros De Gasquet, Sandrine Willems, Mary-Claude Arcelin, Rene Arcelin, Josephine Bouvet
Un ogre veut répudier son épouse, qui n'est pas une ogresse, pour se marier avec une demoiselle qu'il tient captive. Deux chevaliers partent pour le combattre. Cette histoire se passe de nos jours. En complément de programme, Le nom du feu d'Eugène Green, ou comment une doctoresse tente de convaincre un loup-garou qu'il n'a pas perdu son humanité.
Eté 1967. Henri et Jules passent leurs dernières vacances ensemble avant l'entrée en terminale. En automne, Henri devient l'amant d'Emilie, laquelle entretient une correspondance suivie avec Jules. Durant les années qui suivent, les trois jeunes gens, Henri et Emilie s'étant séparés, vont se croiser, parfois même sans se reconnaître.