Yves vit dans la clandestinité avec ses fils, Sylvain et Pierre. Il y a dix ans, il les a soustraits à leur mère à la suite d'une décision de justice. Mais les garçons grandissent et la cavale sans fin les prive de leurs rêves d'adolescents. Caché sur une île de la Loire, Sylvain, le cadet, rencontre Gilda : premiers regards, premier amour et première étape sur le chemin de la belle vie, la sienne.
Tal est une jeune française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi.
Bouleversée par l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples.
Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire.
Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux ''Gazaman''…
Trois femmes, trois générations. Dans les années 50, Louise a quitté le domicile conjugal alors que ses enfants étaient encore jeunes. Elle n'a plus donné signe de vie. Sa fille Martine est restée dans la petite ville de bord de mer où elle est devenue médecin. Aujourd'hui Audrey, la fille de Martine, la trentaine indépendante, revient rendre visite à ses parents. Elle va trouver par hasard un cahier ayant appartenu à sa grand-mère, un journal qui pourrait enfin expliquer son départ.
A 40 ans révolus, Antoine Lahoud est un avocat pénaliste enthousiaste mais déçu par son milieu professionnel. Il traîne son âme de bon samaritain de commissions d'office en dossiers minables. C'est là, à l'occasion d'une plaidoirie, qu'il est 'remarqué' par Henry Marsac, un avocat à la réputation sulfureuse. Ce dernier l'engage à ses côtés dans la défense des gros truands et le fait goûter aux fruits de sa prospérité. Lahoud ne mettra pas longtemps à comprendre que l'engouement soudain qu'il suscite chez son confrère est loin d'être désintéressé et qu'il le conduira... derrière les barreaux.
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Elle est belle, elle est catholique, elle est la sœur du roi, elle s’appelle Marguerite de Valois. Son frère l’a surnommée Margot. Il est protestant, on dit qu’il est mal élevé, mal rasé, qu’il sent l’ail et la sueur. Il s’appelle Henri de Navarre. On les marie de force. C’est une manœuvre politique : il faut réconcilier les Français déchirés par les guerres de religion. Ils sont trois frères, le roi Charles IX, Anjou son cadet et Alençon le plus jeune. Ils aiment Margot, ils l’aiment trop, d’une passion équivoque et possessive. Pourtant ils sont tous là, ils rient, ils dansent, ils font semblant de s’amuser. Le chef de cette famille, c’est Catherine de Médicis. Elle a appris à ses enfants la duplicité et l’amour du pouvoir. Mais dans la canicule de ce mois d’août terrible la haine et la peur vont bientôt tout étouffer. Car Madame Catherine règne à la place de son fils Charles mais c’est Anjou qu’elle aime. C’est à lui qu’elle veut offrir un royaume en paix. A quel prix ? A n’importe quel prix. Catherine veut réconcilier les Français mais elle veut aussi décapiter les factions, supprimer leur chef, neutraliser les protestants. Tous les protestants ? Seulement les chefs ? On ne le saura jamais car tout va lui échapper. Six jours après le mariage célébré à Notre-Dame, ce sera la nuit de la Saint-Barthélemy. Cinq mille ? Dix mille ? Tous massacrés dans les rues de Paris, égorgés dans leur lit et jusque dans le Louvre même. Au milieu de cette nuit d’horreur un jeune homme percé de coups d’épée frappe désespérément à la porte de Margot. La Môle est protestant, il doit mourir comme les autres. Mais Margot le cache, le soigne et se met à l’aimer. Cette nuit-là tout bascule. « Tu peux être fier, tu es le roi d’un pays catholique maintenant » lance Anjou à son frère le roi, le lendemain matin. « Oui, tu peux être fier ! Tu es le roi d’un pays où plus rien de bouge hormis les pendus au gibet. Paris est un cimetière ! » C’est Margot qui seule ose s’insurger contre la tuerie, Margot contre ses frères, sa mère, seule contre tous. Un sang d’assassin coule dans ses veines, mais pour la première fois, l’amour fait place à la compassion. « Il s’est passé quelque chose cette nuit Margot ? Quelque chose de plus ? » Margot ne répond pas. « Je le saurai » dit Charles. Il saura que Margot aime enfin, simplement et pour la première fois. Pour la première fois elle ne veut plus appartenir à sa famille ni leur ressembler. Fille de roi, femme de roi, sœur de roi, elle restera du côté des opprimés où se trouvent à présent son mari, son amant, ceux qu’elle aime. Plus jamais, elle ne retournera dans le camp des bourreaux.
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L' histoire de l'amitié de Mina Tannenbaum et Ethel Benegui, qui passent leur vie à commenter leur vie. Elles se sont rencontrées, enfants, sur un banc à Montmartre. A seize ans, elles sont toujours sur ce banc à parler de la vie, des gens et de l'amour. A trente ans, elles n'en peuvent plus de se ressembler et de parler de la vie...
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Pour le plaisir, par defi, par jeu, Yves vole des voitures, de preference d'une couleur qui se rapproche de celle des yeux d'Aurore, la jeune fille qu'il aime. Une activite pour le moins etrange pour un policier municipal qui prend son service chaque nuit. Ses superieurs ne savent bien sur rien de cette double vie...
Charlotte, treize ans, vit mal son adolescence. Les jeux avec la petite Lulu l'amusent de moins en moins et elle se verrait plutôt vivre comme la pianiste Clara Bauman. Quand elle rencontre cette dernière qui lui propose de partager sa vie, Charlotte croit au miracle. Hélas, ils n'existent pas et Lulu, malade, a grandement besoin de son amie...