Née à Niigata, au Japon, Kanako Higuchi débute très tôt dans l'industrie japonaise, avec quelques prestations télévisées plutôt remarquées. Ce n'est pourtant que quelques années plus tard, au milieu des années 80 que la jeune actrice épate son monde en tournant coup sur coup dans deux volets des sagas cinématographiques les plus populaires du Japon : Tora San (1985) et Zatoichi (1989).
Forte de ses deux participations, la frêle Kanako entame une première carrière qui, si elle la voit collaborer avec une figure du cinéma local, le cinéaste Hideo Gosha (Heat Wave en 1991 et Oil Hell Murder l'année suivante), subit un net coup d'arrêt à l'orée des années 90. Pendant une décennie, elle n'apparaîtra plus, ni à la télévision, ni au cinéma, organisant une étrange éclipse partielle.
Ce n'est qu'en 2004 que l'audacieuse cinéaste Naomi Kawase s'empare à nouveau de Kanako Higuchi. Pour Shara (2004), son passage à la fiction après différents autoprotraits filmés, la jeune japonaise embauche l'ex-star des années 80. Le mélange prend et Shara marque le retour au premier plan de la douce Higuchi.
Elle enchaîne dès lors les projes, changeant avec bonheur de registre dans le film d'action Casshern (2006) puis dans l'univers intimiste et décalé de Takeshi Kitano pour Achille et la tortue (2010).
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