Alexandre, un jeune homme de 25 ans, se rend au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de sa mère, morte soudainement il y un an jour pour jour.L’énigme de sa mort ne laisse pas Alexandre tranquille. Quand il vide son appartement il trouve les vielles bobines ainsi que le journal intime d’un réalisateur russe, dédié à sa mère. C’est ainsi qu’Alexandre découvre son passé. Elle avait joué dans un film de ce réalisateur. Ils s’aimaient. C’était une véritable histoire d’amour. Mais un jour il a rencontré une autre femme et quitté Anna. Elle est partie d’Odessa pour aller en Israël, puis au Canada, s’est mariée avec un Français et s’est installée à Paris.Ce réalisateur avoue dans son journal qu’il n’a jamais cessé de l’aimer, qu’il se sentait coupable et qu’elle était le plus grand amour de sa vie. Il se souvient de leur première rencontre quand elle est venue pour le casting de son premier film. C’était au printemps. Il faisait beau. Les fenêtres de son bureau étaient grandes ouvertes. Elle était très belle. Elle avait 20 ans. Elle portrait une robe bleue qu’il n’a jamais oubliée.
En 1990, la guerre fait rage en Abkhazie. Un village ne compte comme seuls habitants qu’un vieil homme, Ivo, et un producteur de mandarines, Markus, - tous deux d’origine estonienne - qui refuse de quitter sa plantation alors que les fruits sont presque mûrs. Le conflit est de plus en plus proche mais Ivo décide de venir en aide à Akhmed, un Caucasien blessé, et le cache chez lui. Markus, à son tour, découvre un Géorgien laissé pour mort sur le champ de bataille. Il l’emmène lui aussi chez Ivo. Deux combattants de camps opposés se retrouvent alors sous le même toit…
Un couple de vieux artistes soviétiques est assiégé dans sa datcha par une meute de journalistes. Ils ne comprennent pas pourquoi. Il s'agit de Constantin Dalmatov, réalisateur de films à succès sous Staline, et de sa femme, Lidia Poliakova, qui était aussi l'actrice principale de ses œuvres. Pris de panique, croyant que l'on vient les arrêter, ils commencent alors à brûler les traces de leur passé glorieux...
En Estonie, au début des années 1950, un jeune professeur d'éducation physique crée un club d'escrime, sport jugé contre-révolutionnaire par son directeur.