Lena Olin

Issue d'une famille d'artiste, Lena Olin commence par faire des études de médecine (elle est même infirmière pendant un temps) avant d'être élue Miss Scandinavie. Attirée par la scène, c'est sous la houlette d'Ingmar Bergman que Lena Olin apprend le métier d'actrice : elle joue dans de nombreuses pièces qui la font voyager à travers le monde (paris, Berlin, Copenhague...). En 1982, Bergman lui confie le rôle de Rosa dans le film Fanny et Alexandre mais c'est à Hollywood que la plastique talentueuse de Lena est repérée.

C'est en 1988 que tout se joue : Philip Kaufmann adapte L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera et Lena devient ainsi la maîtresse du héros incarné par Daniel Day-Lewis. Dès lors, Lena n'aura de cesse de camper des rôles de femmes souvent très sensuelles, voire vénéneuses, dans des films tels que Havana de Sidney Pollack, Mystery Men ou La Neuvième Porte de Roman Polanski. Trouvant très peu de rôles où l'ambiguité de sa plastique n'est pas à mettre en doute, Lena Olin se forge tout de même une sacrée filmographie, tournant avec Sidney Lumet (Dans l'ombre de Manhattan, 1997) Lasse Hallstrom (Chocolat, 2000) ou Matthew Ryan Hodge pour l'excellent The United States of Leland (2003).

On la remarque aussi à la télévision dans la série "Alias" où elle campe la mère de l'héroine Sydney Bristow. Son personnage est un agent double qui utilise, une nouvelle fois, toute l'ambivalence de l'actrice. Par la suite, on la retrouve à l'affiche des films aussi différents qu' Hollywood Homicide (comédie policière avec Harrison Ford et Josh Harnett) ou The Reader de Stephen Daldry qui sort en juillet 2009 sur les écrans français, après la brillante victoire de Kate Winslet pour l'Oscar de la meilleure actrice.