Né en Iran, Mehran Tamadon quitte son pays natal à 12 ans à peine pour se rendre en France, en 1984. C'est là qu'il se forme à son premier métier, architecte, à l’École d’architecture de Paris - La Villette. Il obtient son diplôme en 2000, mais participe déjà depuis un an à la création de la revue "L’Arrosoir", consacrée aux problématiques de la ville et du territoire.
Au début des années 2000, il décide de repartir vivre quatre ans en Iran pour se consacrer à son métier d’architecte, concevant un immeuble et construisant une maison individuelle à Téhéran. À partir de 2002, il donne à sa carrière une orientation résolument artistique. Il développe également des activités proches de l'art contemporain, montant l'installation "regard d'un flâneur" à l'occasion de l’exposition d'art conceptuel du Musée d’art contemporain de Téhéran.
Ce n'est qu'à la suite de ses expériences persanes qu'il se lance dans deux autres aventures. Celle de l'écriture avec deux essais Moments d'agonie (2003) et L'amitié (2005). Celle du cinéma, surtout, avec un moyen-métrage documentaire (Behesht Zahra - Mères de Martyrs) bien reçu dans des festivals et un premier long, Bassidji (2009), mise en abyme précise et féroce consacrée aux défenseurs de la République islamique d'Iran.
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