Nino Rota

Un héros de notre temps (2015)

Photo dernier film Nino Rota
Photo dernier film Nino Rota
Nino Rota

BIOGRAPHIE

Très tôt, il affirme son goût pour la musique: à douze ans son premier oratorio, L’infanzia di San Giovanni Battista, est joué à Milan et Paris. A sa majorité, en 1929, il entre au conservatoire de Rome. Grand ami de la famille du jeune talent, et illustre chef d'orchestre, Arturo Toscanini conseille le jeune virtuose à quitter la botte italienne pour étudier aux Etats-Unis. Après avoir obtenu une bourse d'études de 2 ans, Nino Rota part donc s'installer à Philadelphie pendant deux ans. Homme aux multiples talents, il finit son diplôme de littérature dès son retour à Milan.

Dès 1937, il commence à enseigner le solfège à l'Ecole de Musique à Taranto. Il va alors alterner une carrière de compositeur, entre compositions "sérieuses" ( symphonies, opéras, concertos...) et musiques de films à partir des années 40. Rota ira même jusqu'à composer des ballets entre 1957 et 1978, travaillant avec des noms comme Maurice Béjart. C'est en 1952, sur le tournage du Cheick Blanc, que survient la rencontre, celle d'une longue lignée de collaborateurs (comme Bernard Hermann et Alfred Hitchcock ou Tim Burton et Danny Elfman ) entre Nino Rota et Federico Fellini. Cette collaboration va se traduire sur plusieurs films (La Strada, I Vitelloni, La Dolce Vita, Amarcord, Casanova, Huit et demi...) jusqu'à la mort du compositeur.

Le talent de Rota s'exporte à l'international: il travaille sur L'ennemi Public n1 d'Henri Verneuil (1953), Plein soleil de René Clément (1960), Miracle à Cupertino d' Edward Dmytryk(1962)...Luchino Visconti l'engage sur plusieurs de ses films, notamment Senso (1954), Rocco et ses frères (1960) et Le Guépard (1963). Nino Rota va accéder à la notoriété internationale via le thème lancinant et spectral du Parrain (1972) de Francis Ford Coppola. Nommé aux oscars, il en sera récompensé d'un Golden Globe.

Il meurt le 10 avril 1979, après avoir été récompensé d'un oscar pour le deuxième opus du Parrain (1974). Il laisse derrière lui un répertoire riche et une influence considérable auprès de la nouvelle génération de compositeurs.

 

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