Pascal Boucher

Bernard, ni Dieu ni chaussettes (2010)

Photo dernier film Pascal Boucher
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Pascal Boucher

Filmographie

Bernard, ni Dieu ni chaussettes

2010| 1h20min | Documentaire

De

Sortie le 24 mars 2010

Sur les bords de Loire, Bernard, 73 ans, cultive toujours sa vigne et fait son vin qu'il partage entre amis. Il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu'il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire. Celle du poète local Gaston Couté. Les deux hommes, qu'un siècle sépare, ont en commun un esprit libre et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Bernard est un ''diseux'' qui depuis 25 ans, écume les salles des fêtes de la région pour dire des textes du poète écrits dans sa ''langue maternelle'', le patois beauceron. Des textes qui souvent n’ont rien perdu de leur actualité....

Dans le cadre du programme TNT, Télévision Numérique Terrestre ou Tir Nourri sur la Télé, une sélection de décryptages en images des arnaques en tous genres du petit écran. Du mensonge à la mystification en passant par la manipulation et la fausse impartialité, c'est toute la logique de la désinformation et de l'abrutissement qui est révélée.

Dans l’ancienne Russie, à l’aube de la révolution bolchévique, les Tolstoïens, les Narodniki, fils de grand bourgeois, ont quitté leur famille. Loin des salons, loin des amours faciles, sans un regret, ils ont abandonné les études du piano classique, ils sont partis à la campagne. Ils attendaient d’une rencontre avec le peuple russe, les Moujiks, le déclenchement de la Révolution universelle.

Mais le contact n’a pas eu lieu et les paysans les dénoncèrent aux autorités tsaristes qui les ont ensuite fait emprisonner.

Ce qui obsède Pierre Merejkowsky dans l’histoire des Narodniki, c’est le paradoxe de personnes qui voulant faire le bonheur des autres, sont soit vendus par ceux qu’ils voulaient aider, soit se déchirent entre eux.

Aujourd’hui dans notre société parisienne, les nouveaux Narodniki cherchent à s’écarter du chemin artistique que balise le respect des convenances de leur classe sociale. Des poubelles de Zalea Tv (Stalingrad) aux rives glacées de la Neva à St Petersbourg (Leningrad), en passant par la centrale nucléaire de Chinon, Pierre Merejkowsky entame un exil intérieur dans le Grand Nord de la Russie, dans cette terre chargée du passé de ses dissidents héroïques qui avaient rompu avec le nihilisme de la folie occidentale.