Vedette est une vache. Vedette est une reine. Elle a même été la reine des reines à l'alpage. Mais Vedette a vieilli. Pour lui éviter l'humiliation d'être détrônée par de jeunes rivales, nos voisines nous la laissent tout un été. C'est là que nous avons découvert que toute vache est unique.
Lolita n'aime pas sourire. Kévin ne sait pas se vendre. Hamid n'aime pas les chefs. Ils ont vingt ans. Ils sont sans diplôme. Ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coachs d'un cabinet de placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu'il faut avoir aujourd'hui pour décrocher un emploi. A travers cet apprentissage, le film révèle l’absurdité de ces nouvelles règles du jeu...
Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique.
Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d’Erythrée et d’ailleurs, demander l’asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés…
Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ?
Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend
son rôle.
Charlotte, José, Patrice, Jean-Marc, Sarah et Momo sont pompiers volontaires à Vizille. Que cherchent-ils à travers ces émotions fortes ? Au rythme des nuits blanches, des fausses alertes et des grandes détresses, ils se confrontent aux mystères de la vie et de la mort, tels des chevaliers.
L'odyssée de trois hommes qui acheminent de la nourriture vers l'Arménie pour l'association humanitaire ''Equilibre''. Au fil des obstacles à franchir, le visage de chacun se révèle avec sa part d'ombre, de dérive, de secret.
Travailleurs à Escaudain est un film d’apprentissage pour Patrice Chagnard au sortir de l’année 1968. C’est un film exactement dans son époque, dans ce même mouvement du cinéma militant où l’on s’attache tout autant à donner un visage et à laisser entendre la parole de ces hommes ouvriers qui n’avaient ni visage ni parole à la télévision. Pour le jeune Patrice Chagnard, étudiant en philosophie, arrivé fraîchement de Grenoble, filmer des ouvriers dans une usine, une réalité populaire, c’est déjà un déplacement.
De la France à l'Arménie, une odyssée humanitaire à travers l'Europe, loin des clichés et des projecteurs.