Pierre Sauvage

Aucune photo de dernier film pour Pierre Sauvage
Pierre Sauvage

Filmographie

Les armes de l'esprit

1989| 1h30min | Documentaire

De

Sortie le 01 novembre 1989

L'histoire de quelques villageois de Chambon-sur-Lignon, en Haute Loire, qui ont resiste a l'occupant nazi, sauvant la vie de pres de 5 000 juifs.

Tourné à New York et à Los Angeles, ce film dresse le portrait d’une langue et d’une culture uniques et tenaces. Quelle est l’importance de la langue yiddish pour les Juifs américains aujourd’hui ? Ce film témoigne de la vitalité du yiddish à travers la musique klezmer, l’humour, la poésie et le cinéma et comporte des entretiens, notamment avec l’humoriste? David Steinberg, le comédien ?Herschel Bernardi, l’écrivain Leo Rosten, l’expert ?Dr Joshua Fishman, et le producteur de théâtre Isaiah Sheffer.

Que peut-on dire aujourd’hui de la réaction chrétienne face à la Shoah ? Tandis que le Dr Franklin Littell, un pasteur américain, pose des questions brûlantes, Madeleine Barot et le pasteur André Dumas, membres de la Cimade, Jean-Marie Soutou, membre du réseau de résistance Témoignage chrétien, et Magda Trocmé, veuve du pasteur du Chambon-sur-Lignon – les quatre Français ont été reconnus comme Juste parmi les nations – évoquent la France des camps d’internement et la résistance chrétienne à la collaboration avec l’occupant nazi.

L'histoire étonnante et exemplaire du village français Chambon-sur-Ligon qui, pendant la guerre, fut la seule commune à se transformer en terre d'asile pour tous les persécutés et notamment les juifs.

Qu’auraient pu faire les États-Unis et les Juifs américains pour aider à sauver les Juifs d’Europe ? Et pourquoi cela n’a pas été fait ? « Pas sans rien faire » nous offre le témoignage percutant de Peter Bergson, Juif de Palestine arrivé aux États-Unis en 1940, qui fonda le Bergson Group qui fit tout son possible, à partir de fin 1942, pour placer les Américains – et les Juifs américains – devant leurs responsabilités. « Nous avons perdu la guerre, déclare-t-il. Nous ne pouvions pas arrêter la destruction des Juifs d’Europe, mais nous aurions pu l’atténuer, nous aurions pu faire en sorte qu’elle soit de moindre envergure. » Ce film se construit autour des deux uniques entretiens que Peter Bergson a donnés, à Laurence Jarvik ainsi qu’à Claude Lanzmann (qui n’a pas retenu l’entretien dans Shoah).