Il a travaillé avec Chéreau, Langhoff, Engel. Il a incarné Faust, le roi Lear, et même Heidegger. Ce n'est pas seulement pour avoir déjà joué En attendant Godot (sous la direction de Luc Bondy) ou La Dernière bande que Serge Merlin s'accorde à cette écriture-là, entre et se perd comme personne dans l'intelligence de ses rythmes. Cela tient à la façon dont poésie et pensée, chez lui, s'accompagnent avec évidence, dès le grain de la voix (ce qui explique aussi que ce comédien hors pair ait si souvent incarné le théâtre de Thomas Bernhard).
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