Wang Xilin, 86 ans, est l’un des compositeurs chinois les plus importants de sa génération. Pendant la Révolution Culturelle, il fut la cible de graves persécutions, de passages à tabac, interné et torturé. Le film dévoile le corps et l’âme d’un homme marqué par une vie de souffrance, un « homme en noir » mu par la colère et la compassion. Au son de ses symphonies, il revit les terribles événements qui hantent sa mémoire et témoigne d’une époque qui a vu la déshumanisation de toute la nation chinoise.
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Zhili, à 150 km de Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans, partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales.
Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, les ossements d’innombrables prisonniers morts de faim il y a plus de soixante ans, gisent dans le désert de Gobi. Qualifiés d’ »ultra-droitiers » lors la campagne politique anti-droitiers de 1957, ils sont morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui. Le film nous propose d’aller à la rencontre des survivants pour comprendre qui étaient ces inconnus, les malheurs qu’ils ont endurés, le destin qui fut le leur.
Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, les ossements d’innombrables prisonniers morts de faim il y a plus de soixante ans, gisent dans le désert de Gobi. Qualifiés d’ »ultra-droitiers » lors la campagne politique anti-droitiers de 1957, ils sont morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui. Le film nous propose d’aller à la rencontre des survivants pour comprendre qui étaient ces inconnus, les malheurs qu’ils ont endurés, le destin qui fut le leur.
Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, les ossements d’innombrables prisonniers morts de faim il y a plus de soixante ans, gisent dans le désert de Gobi. Qualifiés d’ »ultra-droitiers » lors la campagne politique anti-droitiers de 1957, ils sont morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui. Le film nous propose d’aller à la rencontre des survivants pour comprendre qui étaient ces inconnus, les malheurs qu’ils ont endurés, le destin qui fut le leur.
Une immersion dans le quotidien de jeunes migrants, venus d'un petit village du Yunnan, happés par la brutalité du miracle économique chinois.
L'agonie d'une ouvrière agricole chinoise de 68 ans souffrant de la maladie d'Alzheimer, entourée de ses proches, dans son petit village du Fujian.
Le réalisateur est allé à la rencontre de Ta'ang qui ont fui le conflit civil du nord de la Birmanie et se sont réfugiés dans des camps en Chine.
Dans une institution psychiatrique de la province du Yunnan, Wang Bing filme l'étage des hommes. Sa caméra s'attache à différents personnages internés : d'abord un muet, puis un jeune homme qui est là depuis peu de temps, un autre interné depuis 12 ans, un autre depuis 2 ans. Même si quelques soignants apparaissent de temps en temps, la plupart du temps les patients sont livrés à eux-mêmes. Ce sont des corps qui attendent, se révoltent comme ils peuvent, inventent des stratégies de résistance. Un homme a la permission de rentrer chez ses parents pour une courte période.
Trois jeunes sœurs vivent dans les montagnes de la Province du Yunnan, une région rurale et isolée, loin du développement des villes. Alors que leur père est parti en ville pour chercher du travail, Ying,10 ans, s’occupe seule de ses soeurs Zhen, 6 ans, et Fen, 4 ans.
La caméra de Wang Bing observe et accompagne durant plusieurs mois leur vie quotidienne.
A la fin des années 1950, le gouvernement chinois a condamné aux travaux forcés des dizaines de milliers de citoyens, considérés comme des dissidents de droite, en raison de leurs activités, de leurs critiques du communisme ou simplement de leur famille ou de leur passé.
Quelque 3 000 intellectuels pauvres ou de la classe moyenne de la province de Gansu ont été soumis à des conditions de misère absolue, déportés dans le camp de Jiabiangou, dans l'ouest de la Chine, à des milliers de kilomètres de leurs proches.
En raison du travail très physique, des conditions climatiques difficiles, et de la famine, nombre d'entre eux sont morts, pendant la nuit, dans les fossés où ils dormaient.
Dans un camp de rééducation chinois du désert de Gobi, en 1960, des détenus politiques agonisent, décimés par la famine, le froid glacial et la dysenterie.