Né en 1962, à Jilin, Zhang Lu s'oriente d'abord vers la littérature chinoise qu'il étudie à l'Université de Yenben. Une fois son diplôme obtenu, en 1986, c'est donc tout à fait logiqeument qu'il se consacre à l'écriture de roman (Cicada chirping afternoon) et de poésie, redgistre où s'exprime déjà son sens aigu de l'observation.
Après une quinzaine d'anées de bons et loyaux services, Lu commence à s'intéresser de plus près au cinéma et réalise un premier court-métrage, 11, qui obtient les honneurs d'une sélection à Venise. Ce coup de maître lui permet donc de franchir très vite la porte du long, avec Tang poetry en 2004.
Montré et primé un peu partout dans le monde (Locarno, Paris), ses premières oeuvres ne sont pourtant pas distribuées sous nos latitudes. Il faut attendre 2007 et le contemplatif Desert dream pour voir les films de Zhang sur les écrans français avec, là encore, nombre de prix, et un beau succès d'estime à la clé.
Cinéaste indépendant à plus d'un titre et largement financé par des fonds étrangers, il poursuit une exploration des terres de Chine lointaine, des frontières de la steppe extrême orientale. Ainsi, après la Mongolie de Desert dream c'est à la frontière sino-coréenne que se déroule sa cinquième fiction, La rivière Tumen (2010).
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