Sue (45) refuse de se rendre au chevet de sa mère, une aristocrate égyptienne qu’elle n’a pas revue depuis vingt-cinq ans. Hors de question de retourner au Caire et de se confronter aux souvenirs d’un passé douloureux. Mais le deuil opérant, sa mère l’obsède. Elle doit retourner – au moins pour tirer un trait sur elle. C’est ainsi qu’elle va retrouver l’effervescence de son pays au lustre décati mais toujours fascinant. Et, confrontée aux femmes qui ont bercé son enfance, elle redécouvrira sa mère et apprendra, bien que trop tard, à l’aimer. Ainsi « Retour en Alexandrie » est une hymne à la femme orientale, à son exubérance et à sa liberté.