1h53min | Sortie le 09 décembre 2015 | France

Un plus une

Photo du film : Un plus une
| 1h53min

Avis


Critique de presse :


« Porté par le numéro de séduction du duo Jean Dujardin-­Elsa Zylberstein, qui rient l'un et l'autre d'une manière irrésistible, le film ne joue pratiquement qu'une seule note, celle de la légèreté. (...) Pour rester dans l'élan qui pousse ses personnages les uns vers les autres, Lelouch ne s'en sort qu'en prenant des raccourcis. »
« Claude Lelouch n’est pas metteur en scène à se contenter d’une narration classique. Il mêle rêves, fantasmes, scènes d’amour et fantaisie pour un patchwork étonnant dans lequel on reconnaît la liberté de ton qui lui est habituelle. »
« Le metteur en scène ne s'est pas défait de tous ses tics (...). Pourtant, un souffle de renouveau balaie certaines de ses pratiques, comme s'il retrouvait tout son appétit de filmer. »
« Claude Lelouch signe l'un de ses meilleurs films avec cette comédie romantique enlevée dans laquelle brillent Jean Dujardin et Elsa Zylberstein. »
« Plus antagonistes que Dujardin et Zylberstein, ça n’existe pas et c’est pour cette raison même que leur voyage l’un vers l’autre atteint de tels sommets d’émotion, soulignés, voire surlignés, par la musique de Francis Lai, au top de son lyrisme, le tout baigné dans une ambiance karmique qui achève de rendre l’expérience inoubliable. »
« Le plat mitonne doucement: naturalisme, jeu libre (Dujardin, Zylberstein), aucun suspense, pas de bagarres ni d'Apaches, un récit porté par le vent et quelques belles scènes. Notamment la dernière, grâce à un Christophe Lambert émouvant. Le reste n'a pas grand intérêt. »
« Comme on pouvait le redouter, le sourire carnassier de Jean Dujardin et sa propension à l'ironie bien parisienne défont la vraisemblance de cet exercice spirituel. »
« "Un + Une" transporte l’amour selon Lelouch dans les terres indiennes. Mais le pays fourmillant et dingue, il le filme comme un décor de carton-pâte, rempli d’habitants muets aux coutumes exotiques, des figurants d’autant plus touchants parce que pauvres. (...) Tout est d’une déconnexion ahurissante du réel. »