Bruno Podalydès

La petite vadrouille (2024)

Photo dernier film Bruno Podalydès
Arrière-plan dernier film Bruno Podalydès
Bruno Podalydès

BIOGRAPHIE

Né à Boulogne-Billancourt, c’est en voyant les films que projetait son père chaque dimanche dans la maison de Versailles qu’il va s’intéresser au 7ème Art et ne plus le lâcher. Il est accompagné dans cette entreprise par Denis, son inséparable frère avec lequel il réalise pratiquement tous ses films. Ses influences, on les trouve du côté de Chaplin, Hawks, Blake Edwards, mais aussi Tintin et la bande dessinée qui vont le rapprocher d’Alain Resnais pour lequel par la suite, il fait film annonce, inserts et même le remplaçant au cas où…

Passionné d’audiovisuel, il entraîne son frère dans différentes expériences qui vont de pièces de théâtre à la maison, à la création de "Radio Poupoune" au lycée, puis, après une maîtrise d’audiovisuel, il sort en 1986 son premier court-métrage Albert Capon mécanicien. À partir de là, il ne lâche plus la caméra, réalisant des films d’entreprise ou institutionnels pour déboucher sur l’incontestable succès de Versailles, rive gauche qui le fera connaître du grand public et lui vaudra le César du meilleur court métrage en 1993.

Il devient un cinéaste à part entière avec son premier long métrage Dieu seul me voit, et depuis enchaîne des films à la veine très populaire, dans le bon sens du terme. En 1996, son succès critique ne se dément pas puisque sa première expérience de long-métrage, Dieu seul me voit (deuxième jalon de "la trilogie versaillaise") obtient le César du meilleur premier film. La complicité entre les deux frères s’étend alors jusqu’à l’écriture, puisqu’ils cosignent Liberté Oléron en 1999.

Amateur de littérarure et de grands feuilletons populaires, il se lance alors dans un projet un peu éloigné de ses préoccupations burlesques en 2002 et 2005 puisqu'il adapte les romans à clés de Gaston Leroux Le mystère de la Chambre Jaune et Le parfum de la Dame en noir toujours en compagnie de son frère et d'acteurs réputés comme Pierre Arditi, Sabine Azéma et Olivier Gourmet.

Fortde l'honrable succès de ces deux films à la fois sombre, drôles et oniriques, il revient en 2009 à ses premières amours versaillaises et clôt en beauté à la trilogie avec Bancs Publics (Versailles rive droite), film-choral au casting impressionnant.
Bruno Podalydès