Edouard Louis, ou la transformation raconte la métamorphose d’un garçon, issu d’un milieu sous-prolétaire picard, en star de la vie culturelle française. Edouard Louis, devenu en quelques années l’écrivain porte-parole d’une génération, engage chacun de nous à faire de la transformation permanente un nouveau mode d’existence.
Le narrateur raconte sa jeunesse amoureuse dans le Paris des années 1970 : un récit d’éducation sentimentale, à cœur et corps perdus; une histoire intime autant que l’aventure d’une génération ; un film sur la difficulté d’aimer. En mêlant aux quartiers de la ville des fragments de lettres, des photos de jeunes femmes, des musiques d’époque, le film construit une géographie amoureuse de Paris : celle de l’auteur, qui vécut là pendant quinze ans les découvertes et les excès de sa jeunesse. En contrepoint, quelques images super-8 de voyages – la contre-culture aux États-Unis, plus tard la dictature militaire au Chili – rappellent ce que fut cette époque.
En Lorraine, une expérience économique et sociale d’un genre nouveau a vu le jour en 1932. L’homme qui voulait chausser l’humanité entière, Tomas Bata, avait décidé de créer là un de ses laboratoires de la modernité. Le lieu s’est appelé Bataville avec, à côté de l’usine de chaussures Bata, une cité modèle et une communauté de vie. Le film raconte l’invention de cette utopie et son histoire édifiante. Fable sur le bonheur obligatoire, il nous fait revisiter l’aventure effrayante et joyeuse du paternalisme. L’usine a fermé en 2001.
Une fable inquiétante sur l'utopie patronale forgée par l'industriel tchèque Tomas Bata en 1932, qui décida de bâtir en Moselle une cité modèle destinée à abriter en un seul lieu son usine à chaussures et ses employés, proposant à ces derniers tous les artifices nécessaires à leur bonheur, les vouant ainsi à une probable productivité accrue...