Centre de loisirs Garibaldi de Montreuil. Cette année, dans la ville du célèbre Georges Méliès, le directeur du centre et quelques-uns des animateurs ont décidé de faire découvrir aux enfants comment on fait du cinéma.
Tous les mercredis, des professionnels viennent leur parler de l’histoire du documentaire, de la fiction, du cadrage, des effets spéciaux, du scénario …
Au collège de Marciac, certains élèves ont choisi l'option-jazz dont l'objectif n'est pas forcément d'en faire des musiciens professionnels mais de parier que, grâce à la musique, la culture au sens large continuera à occuper une part importante dans leur vie future.
C'est dans cet esprit qu'arrivent au collège les musiciens du groupe Fölifö de Guinée (le groupe a accompagné le grand saxophoniste Momo le Doyen à qui Laurent Chevallier avait consacré un long métrage) invités par le proviseur. Ils initient les élèves à un jazz joué avec les instruments traditionnels africains puis les emmènent à Conakry, sur le continent noir où sont les racines du jazz et partagent un moment de leur vie avec eux.
Ce documentaire fait revivre l’artiste qui avait su dire aux américains : « Le jazz est né chez vous, mais, moi je l’ai ramené chez moi, en Afrique, car c’est de là qu’a jailli sa source. ». Véritable roi du swing et de l’improvisation, Momo Wandel Soumah (1926- 2003) était le doyen du jazz africain. Il créait sa musique sans l’écrire, en s’inspirant des chansons populaires, et en réunissant autour de sa voix « façon Louis Armstrong qui serait sorti de sa savane » et de son vieux saxo desséché, les grands maîtres des instruments traditionnels africains : kora, balafon, flûte pastorale, djembé, etc…
Véritable roi du swing et de l'improvisation, Momo Wandel Soumah (1926-2003) était le doyen du jazz africain. Il créait sa musique sans l'écrire, en s'inspirant des chansons populaires, et en réunissant autour de sa voix " façon Louis Armstrong qui serait sorti de sa savane " et de son vieux saxo desséché, les grands maîtres des instruments traditionnels africains : kora, balafon, flûte pastorale, djembé, etc...
A Soisy-sur-Ecole, en Seine et Oise, le seul Arabe du village était Brahim, un SDF alcoolique... jusqu'à l'arrivée de Mostafa, marocain lui aussi, venu racheter l'épicerie locale. Mostafa a dès lors tout fait pour redonner sa dignité humaine à son ami. Aujourd'hui, après le décès de Brahim, tout le village a dû réapprendre à vivre sans lui.
La vie du cirque de Conakry. Le 1er mars 2000, deux ans après sa création, le premier cirque aérien d'Afrique, Circus Baobab, part sur les routes de Guinée. De Conakry à N'Zérékoré, de spectacle en spectacle, la troupe s'enfonce au cœur du pays.
A Kouroussa, son village natal, entre son père le roi des mécaniciens, sa mère si douce et ses copains, Baba fait son apprentissage de la vie, en harmonie avec le monde alentour. En âge de rejoindre la capitale pour poursuivre ses études, il entame un long périple, traversant toute la Guinée pour se rendre chez son oncle a Conakry.
27 juillet 1989 3 mars 1990 : durant sept mois, six hommes avec leurs chiens et leurs traineaux parcourent les six mille cinq cents kilomètres de la traversée intégrale du continent antarctique, via le pôle Sud.
Mamady Keita est l'un des plus grands joueurs guineens de djembe, instrument roi du pays Mandingue. Il a mene une longue carriere internationale et decide aujourd'hui de revoir son village natal Balandugu, qu'il a quitte il y a 26 ans. C'est a ce voyage depuis la capitale Conakry jusqu'aux retrouvailles auquelles nous assistons.
Long-métrage réalisé par Laurent Chevallier.