Née à Abidjan, en Côte d'Ivoire, Manuelle Haeringer se prend très tôt de passion pour les disciplines aériennes après un passage aux ateliers des arts du cirque de Die. Les rencontres qu’elle y fait, notamment avec le cirque Plume, l’incitent à mener de front l'étude poussée de l'acrobatie aérienne avec son cursus de Langues Orientales, à Paris.
Titulaire d’une maîtrise en Echanges internationaux, elle part régulièrement en mission en indonésie à partir de 1996. Ce n'est qu'à son retour en France, deux ans plus tard, que Manuelle Haeringer choisit, à son retour de renouer avec ses premières amours circassiennes. Elle crée un solo, Jalkel, où elle mêle acrobaties au tissu et à la corde volante.
Les collaborations se multiplient alors, avec Michel Nowak et Les Noctambules, avec Giorgio Barberio Corsetti ou Pierrot Bidonmais également sur les tournées des spectacles Diabolus in Musica des Colporteurs et Maudits sonnants de la Compagnie Transe express. En 2006, elle poursuit ses créations personnelles aux côtés d'Alex Blondel et Catherine Dubois, avec Carna. La même annéee, elle rencontre Guy Alloucherie et s'embarque avec lui dans la création Base 11/19.
La fin des années 2000, marque un virage léger pour Manuelle, qui décide après deux expériences sur des courts-métrages de se tourner un peu plus vers le cinéma avec un premier rôle tout en nuances dans Henry, comédie signée Kafka.
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