Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?
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L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.
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Chaque année, elles sont des dizaines de milliers à se lancer dans les études qui leur permettront de devenir infirmières. Admises au sein d’un « Institut de Formation en Soins Infirmiers », elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain. Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités.
Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, la maladie, et aux fêlures des âmes et des corps.
Une plongée au cœur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses d’un media dont la matière même, le son, demeure invisible.
Née en 1969 dans les forêts de Bornéo, Nénette vient d’avoir 40 ans. Ce n’est pas rien… Il est rare qu’un orang-outan atteigne cet âge-là ! Pensionnaire à la ménagerie du Jardin des Plantes à Paris depuis 1972, elle voit, chaque jour, des centaines de visiteurs défiler devant sa cage. Naturellement, chacun y va de son petit commentaire…
En 1975, alors jeune assistant, Nicolas Philibert participait à l'aventure exceptionnelle du film de René Allio, ''Moi, Pierre Rivière''... Ce long métrage racontait l'histoire d'un fait divers survenu dans le bocage normand en 1835, selon lequel un jeune paysan de 20 ans avait égorgé à coups de serpe une partie de sa famille. Tourné non loin de l'endroit où le triple meurtre avait eu lieu, le film d'Allio allait devoir une grande part de sa singularité et de sa force au fait que la plupart des rôles avaient précisément été confiés à des paysans de la région. 30 ans ont passé. Aujourd'hui, Nicolas Philibert a décidé de les retrouver.
Il existe encore des écoles à classe unique qui regroupent, autour d'un même maître, tous les enfants d'un même village, de la maternelle au CM2. Entre repli sur soi et ouverture au monde, ces petites troupes hétéroclites partagent la même vie de tous les jours. Nicolas Philibert est parti filmer l'une d'elle, au coeur de l'Auvergne.
Les élèvres d'une école de théâtre décident de se retrouver dans les locaux de leur école pour imaginer ensemble un projet de spectacle dont le thème ou le prétexte est la ville de Strasbourg. Ils vont être confrontés à d'innombrables difficultés. Quelle histoire raconter? Comment la structurer? Comment faire du théâtre sans le support d'un texte, sans personnages préécrits? Comment mettre en commun les différents éléments d'enquête que chacun a recueillis sur la ville?
15 élèves du Groupe 30 de l'Ecole du Théâtre National de Strasbourg se réunissent pour imaginer un projet de spectacle dont le thème - ou le prétexte - est la ville de Strasbourg. Très vite, d'innombrables difficultés se dressent, amenant chacun à s'exprimer sur son rapport à la ville, la politique, les utopies, le théâtre...
Au cours de l'été 1995, fidèles à ce qui est désormais devenu une tradition, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer la pièce de théâtre qu'ils joueront le 15 août. Au fil des répétitions, le film raconte les hauts et les bas de cette aventure, ainsi que la vie à La Borde.
Au Museum National d'Histoire Naturelle des hommes s'affairent pour remettre en �tat les animaux empaill�s qui peuplaient jadis la Grande Galerie de Zoologie, ferm�e au public depuis 25 ans, et aujourd'hui pr�te � rouvrir.