Richard Harris débute à la télévision puis se tourne vers le cinéma à la fin des années 50.
Son premier rôle mémorable est
Le Prix d'un homme de Lindsay Anderson qui lui vaut une citation à l'Oscar et le Prix d'interprétation à Cannes. Sa carrière devient dès lors internationale : Harris tourne
Le Désert rouge de Michelangelo Antonioni,
Major Dundee de Sam Peckinpah,
La Bible de John Huston...
Un Homme nommé cheval d'Elliot Silverstein va marquer une date dans l'histoire du western par son ton documentariste et la rupture amorcée par
Little Big Man d'Arthur Penn. Le rôle est si marquant que Richard Harris tournera deux suites :
La Revanche d'un homme nommé cheval d'Irvin Kershner et
Le Triomphe d'un homme nommé cheval de John Hough.
En 1972, Richard Harris réalise son unique film, Bloomfield. Il délaisse le cinéma pour y revenir véritablement dans le rôle d'English Bob dans l'oscarisé Impitoyable de Clint Eastwood. Dès lors, on le voit dans Jeux de guerre de Phillip Noyce, Silent Tongue de Sam Shepard, Smilla de Bille August ou Le Barbier de Sibérie de Nikita Mikhalkov. A la fin des années 90, Richard Harris se fait encore remarquer dans Gladiator de Ridley Scott mais surtout à travers le rôle de Dumbledore dans l'adapatation cinématographique des deux premiers volets de la saga Harry Potter que réalise Chris Colombus.
Il s'éteint en 2002, atteint de la maladie de Hodgkin et demeure une figure reconnaissable, admirée et admirable, du cinéma.