Paysan pauvre de la caste des Intouchables, Dukhi Chamar demande conseil au riche Brahmane pour marier sa fille. En échange, il accomplit plusieurs travaux difficiles et humiliants, et meurt à la tache. Les villageois refusent de déplacer son corps et le Brahmane ne peut y toucher. Il devra néanmoins s'y résoudre, à l'aide d'une corde.
Quatre amis de Calcutta : un ''executif'' plein d'avenir, un officier charge des relations entre le patronat et les Travaillistes, un ''sport man'' complet et un parasite au chomage vont passer des vacances en foret. Ils aboutissent dans un chalet, et c'est a travers les filles qu'ils rencontrent qu'ils vont apprendre a mieux se connaitre.
Trois courts metrages adaptes de nouvelles de Tagore a l'occasion du centenaire de sa naissance : ''Le directeur de la poste'', ''Les bijoux perdus'' et ''La conclusion''. Centres sur des personnages feminins, ils soulignent le theme de la dignite humaine en opposant a ses femmes des hommes plutot faibles.
A la mort de son pere, Siddharia abandonne ses etudes de medecine et cherche du travail. Refoule a chaque entretien d'embauche, il perd confiance en lui et erre dans un Calcutta secoue par une agitation politique intense. Il finit par accepter un modeste emploi de representant en pharmacie pour les hopitaux.
Anila reçoit une lettre de son oncle maternel, Manmohan Mitra, qui manifeste le désir de la revoir. Elle n'a plus de souvenir depuis son départ à l'étranger, alors qu'elle était enfant. Malgré les réticences de son mari, elle décide de recevoir son vieil oncle.
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Anila recoit une lettre de son oncle maternel Manmohan Mitra, dont elle ne se souvient meme pas, lui demandant l'hospitalite pour une semaine. Les raisons de ce retour sont mysterieuses et Anila se rappelle le testament de son grand-pere, dont une partie revenait a Manmohan. Ne serait-il revenu que pour sa part d'heritage ?
Gangacharan et sa femme Ananga vivent dans un petit village du Bengale. La guerre mondiale fait augmenter le prix du riz et Gangacharan essaie d'en trouver par tous les moyens. Ananga se met à travailler. Alors que les villageois quittent leurs maisons, Ananga annonce à son mari qu'elle est enceinte...
Bhombol Majumdar, modeste employé de banque à Calcutta, a du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Enfreignant les règles établies, sa femme Arati décide de travailler. Humilié, le mari cherche un emploi supplémentaire. La banque fait faillite. Arati, de son côté démissionne par solidarité pour une collègue anglo-indienne.
Fresque dramatique sur la vie d'une famille indienne composée de trois parties: «La Complainte du sentier», «Aparajito» (l'Invaincu), «Apu Sansar» (''le Monde d'Apu'') ayant pour pivot la jeunesse, l'adolescence et la maturité d'Apu qui commence sa vie dans un petit village du Bengale et la poursuit à Calcutta. Ce film présenté au Festival de Cannes fut boudé par le public et la presse. Seul A. Bazin et quelques rares chroniqueurs en remarquèrent les grandes qualités. Satyajit Ray fut piqué par le septième art après avoir découvert «Le Voleur de bicyclette» et «Le Fleuve». Prix du meilleur document humain du Festival de Cannes 1955.
Le film dépeint la vie du Bengale rural dans les années 1920, à travers le prisme du quotidien d'Apu et des membres de sa famille. Le père, Harihar, est un prêtre incapable de subvenir aux besoins de sa famille. La mère, Sarbajaya, a la charge d'éduquer sa friponne de fille Durga et de veiller sur sa parente âgée, Indir, dont l'indépendance d'esprit l'irrite parfois. Avec l'arrivée d'Apu dans la famille, les scènes de joie et de jeu viennent agrémenter la vie quotidienne, parfois interrompues par une tragédie.
À Calcutta, Apu est un jeune diplômé brillant qui ne trouve pas de travail et tue le temps en écrivant son autobiographie. Alors qu’il assiste à un mariage, l’union est annulée car le futur époux souffre de graves problèmes mentaux. Tous les villageois tentent alors de marier coûte que coûte la fiancée. Apu, bienveillant, accepte de se lier avec elle.
Au début du siècle, la vie de Biswanbhar Roy, l'un des derniers Zamindars, les gros propriétaires terriens indiens, très attachés aux traditions aristocratiques et musicales de l'époque, au point de s'en ruiner. Sur une de musique de Ustad Vilayat Khan.