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Les 29 et 30 septembre 1941, le Sonderkommando 4a du Einsatzgruppe C, avec l’aide de deux bataillons du Régiment de Police Sud et de la Police auxiliaire ukrainienne, a abattu, sans la moindre résistance de la part de la population locale, 33 771 Juifs dans le ravin de Babi Yar, situé au nord-ouest de Kiev. Le film reconstitue le contexte historique de cette tragédie à travers des images d’archives documentant l’occupation allemande et la décennie qui a suivi. Lorsque la mémoire s’efface, lorsque le passé projette son ombre sur le futur, le cinéma est la voix qui peut exprimer la vérité.
D’un village iranien au Palais Garnier, d'un hôpital de Villejuif au Sud de l’Algérie, des voix s’élèvent... Quatre cinéastes, Julie Deliquet, Karim Moussaoui, Sergei Loznitsa et Jafar Panahi filment des chants de femmes et évoquent à leur façon, le monde où vit chacune d’elle.
Un jour, une femme reçoit le colis qu’elle a envoyé quelques temps plus tôt à son mari incarcéré. Inquiète et profondément désemparée elle décide de se rendre à la prison, dans une région reculée de Russie, afin d’obtenir des informations. Ainsi commence l’histoire d'un voyage semé d’humiliations et de violence, l’histoire d'une bataille absurde contre une forteresse impénétrable...
“Les yeux et les oreilles sont de pauvres témoins pour celui dont l’âme est barbare.” Héraclite
Une forêt. Deux résistants. Un homme à abattre, accusé à tort de collaboration.
Comment faire un choix moral dans des circonstances où la morale n’existe plus ?
Durant la Seconde Guerre mondiale, personne n’est innocent.
Un jeune camionneur se perd dans la campagne russe. Il croise un vétéran malheureux, une prostituée mineure, une étrange bohémienne, des policiers corrompus…
Plus il tente de retrouver le chemin vers la civilisation, plus il découvre que la force et l’instinct de survie ont remplacé toute forme d’humanité.
Sélection en compétition officielle, Cannes 2010.