Albert Dupontel

Second tour (2023)

Photo dernier film Albert Dupontel
Photo dernier film Albert Dupontel
Albert Dupontel

BIOGRAPHIE

Né à St-Germain-en-Laye d'un père médecin et d'une mère dentiste, il tente des études de médecine mais arrête au bout de 4 ans. Il se forme au théâtre auprès d'Antoine Vitez au Théâtre National Chaillot puis à l'Ecole d'Ariane Mouchkine.


Il se fait remarquer au début des années 90 avec ses Sales histoires pour Canal + et son Sale spectacle, où il fait montre d'un humour acide et implacable. En parallèle il s'initie çà la mise en scène (Désiré, 1er court métrage, en 92) et fait ses premières apparitions au cinéma sous la houlette de Paul Vecchiali (Encore, 88), Jacques Rivette (La bande des quatre, 88) ou encore Jacques Audiard avec Un héros très discret, 95. Ce film lui vaut une nomination au César du meilleur second rôle masculin, signant là le début de la reconnaissance par le monde du spectacle.


En 1996 il signe son premier long-métrage, Bernie, une comédie décapante qui impose son univers tout en divisant le public et remporte un grand succès. Visiblement à l'aise dans la mise en scène, et toujours dans le même style corrosif, il signe ensuite Le créateur (1988) et Enfermés dehors (2006) tout en incarnant chaque fois le personnage principal. Ces 2 dernières œuvres, si elles n'atteignent pas des sommets au box-office, marchent très bien et laisse une impression durable dans l'esprit du public.

Il s'est mis au service de James Huth pour Serial Lover, en flic tenace dans un univers d'ailleurs proche du sien, il a incarné le personnage principal de La maladie de Sachs pour Michel Deville, fait une apparition dans le Irréversible de Gaspar Noé. Il a vécu une relation tordue avec une poupée gonflable pour le Monique de Valérie Guignabodet avant d'incarner un convoyeur de fonds borderline dans Le convoyeur de Nicolas Boukhrief. Il s'est aussi fait chef de l'état pour Président de Lionel Delplanque.


En 2007 il est un soldat français en pleine guerre d'Algérie pour L'ennemi intime de Florent-Emilio Siri, puis incarne un flic dans le film de science-fiction Chrysalis de Julien Leclercq. L'année suivante, il tourne sous la direction de Cédric Klapish (Paris), puis de Jean Becker (Deux jours à tuer) et du duo Kervern-Délépine (Louise Michel). En 2009, il réalise et joue dans Le Vilain, ou l'histoire de la relation particuilère entre une mère (Catherine Frot) et son fils, interprêté par le comédien.


Albert Dupontel