Né en 1946 à Saint-Etienne, il est depuis les années 70, un témoin particulier des douleurs et des maux du monde, que ce soit ici ou ailleurs. Il a cependant un petit faible pour l'hémisphère sud avec lequel il est se sent en osmose : Sertao, Stand the ghetto... Son écriture est très influencée par Léo Ferré.
Avant-gardiste de la world music, il a travaillé avec des musiciens et chanteurs, tels que Ray Barretto d' origine cubaine, ou Monty Alexander, pianiste jamaïcain de jazz, ou encore Jimmy Cliff, chanteur jamaïcain. En 2007, il signe son retour avec un album aux sources du reggae, Samedi soir à Beyrouth. Un album reggae réalisé à Kingston en Jamaïque et à Memphis aux États-Unis avec des musiciens locaux.
Le poète propose en 2010 l'opus Causes perdues et Musiques tropicales (Barclay). Le titre est directement inspiré d'un entretien entre le chanteur et François Mitterand qu'il lui demanda lors d'un entretien à l'Elysée ce qu'il faisait, Lavilliers lui répondit : "Comme d’habitude, je chante les causes perdues sur des musiques tropicales..."
En novembre 2013, Bernard Laviliers revient avec un nouvel album intitulé Baron Samedi.
