Charles Bronson

Le Chevalier des sables (2010)

Photo dernier film Charles Bronson
Photo dernier film Charles Bronson
Charles Bronson

BIOGRAPHIE

Né à Ehrenfeld, en Pennsylvanie, Charles Bronson (de son vrai nom Charles Dennis Buchinsky) est le 11ème d'une famille de 15 enfants. Dans cet univers modeste, il est vite contraint de travailler dans les mines non loin de Pittsburgh, afin de subvenir aux besoins de son entourage. Pour autant, cela ne l'empêche pas de finir ses études secondaires avant de servir dans l'armée durant la Seconde Guerre Mondiale.

Une fois son devoir accompli, il s'émancipe et décide de devenir acteur, moins par vocation que par désir d'accéder à un rang social plus élevé. Il part donc étudier la comédie en Californie et se fait un nom à partir des années 50, enchaînant le spetits roles dans des productions d'action ou de guerre, à l'image de ses nombreux vétérans (Le Marvin, George Kennedy, etc.) arrivé au cinéma après le secondconflit mondial.

Bronson a pour lui une stature de boxeur monolithique et un regard clair incroyablement perçant. D'abord cantonné à des secodns rôles dans quelques séries B (L'Homme au masque de Cire en 1953, Bronco Apache en 1954), il commence à se faire un nom grâce à Robert Aldrich dans le culte Véra Cruz. Son premier coup d'éclat intervient quelques années plus tard, en 1960, où il joue un des Sept mercenaires de John Sturges.

Taiseux et violent, il tient là les clés de ce qui  fera son succès dans ses films suviants, que ce soit aux côtés de Stev Mac Queen dans La Grande évasion (1963), Les Douze Salopards de son comparse Robert Aldrich (1967) mais surtout le mythique rôle de "l'homme à l'harmonica" dans Il était une fois dans l'Ouest (1968), il est ce bloc silencieux qui fascine le spectateur.

Devenu une star incontournable, Bronson entame donc une deuxième vie d'acteur, moins brillante que par le passé. Il tourne d'abord quelques productions européennes plus ou moins honorables comme Adieu l'ami avec Alain Delon (1968), Soleil Rouge (1972) ou Le Passager de la pluie de René Clément (1969), sans doute sa composition la plus ambiguë.

A son retour aux Etats-Unis, plus question de mystère. L'époque est aux "vigilante" réactionnaires et sans scrupules, aux "Harry Callahan" vengeant la société à coup de méthodes plus que contestables. Bronson devient donc leur chef avec la triste série des Justicier dans la ville (5 films entre 1974 et 1994), mais - contrairement à Eastwood - ne sortira quasiment plus jamais de cette image de vengeur inexpressif.

Il enchaîne les séries Z limites durant 20 ans (Le bagarreur, L'Enfer de la violence) et ce n'est qu'au début des années 90, alors qu'il commence à être atteint de la maladie d'Alzheimer, que Sean Penn lui offre un de ses derniers (et plus beaux) rôles. Dans Indian runner, en 1991, il est un père suicidaire, marqué par la vie et la solitude.

Fatigué et malade, il se retire du monde du cinéma en 1994 et meurt des suites d'une pneumonie, le 30 Août 2003.
Charles Bronson