Harry Belafonte

The Greatest Night In Pop (2024)

Photo dernier film Harry Belafonte
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Harry Belafonte

BIOGRAPHIE

Harold George Belafonte Jr, surnommé Harry Belafonte est né en 1927 dans le quartier de Harlem à New York. Son père martiniquais est cuisinier dans la British Navy, et sa mère jamaïcaine, couturière et gouvernante. Il passe une partie de sa jeunesse et de sa scolarité en Jamaïque, baignant dans la culture et le folklore des Caraïbes dont il sera plus tard le représentant grâce au Calypso (nouveau genre musical mêlant jazz et rythmes antillais) qui le rendra célèbre dans le monde entier.

En 1944, après avoir quitté l’université et effectué son service dans l’US Navy, il retourne à New York et découvre le monde du spectacle. Il intègre les cours de l’American Negro Theatre et fréquente le Dramatic Workshop of the New School for Social Research de New York, en compagnie des jeunes Marlon Brando et Tony Curtis. En 1949, il apparaît régulièrement dans la série télé Sugar Hill Times et se fait remarquer comme chanteur "crooner" dans les clubs de jazz new-yorkais.

Dès 1953 il fait ses débuts à Broadway dans la comédie musicale John Murray Anderson’s Almanac et obtient un Tony Award. La même année, il fait sa première apparition au cinéma aux cotés de Dorothy Dandridge dans Bright Road (1953) de Gerald Mayer. Il la retrouve l’année suivante, sous la direction d’Otto Preminger dans Carmen Jones (1954), une version actualisée de l’opéra de Bizet entièrement interprétée par un casting noir américain. Il enregistre ses premiers albums : Mark Twain et Belafonte. En 1955, il signe un contrat avec RCA Victor et avec son troisième disque, Calypso, devient le premier chanteur soliste (avant Elvis Presley) à vendre plus d’un million de disques sur le territoire américain.

Malgré le succès de films comme Une Ile au soleil mélodrame de Robert Rossen (1957), Harry Belafonte reste insatisfait de son expérience cinématographique et décide de créer en 1959 sa propre compagnie, HarBel Production. Il acquiert les droits du film Le Monde, la Chair et le Diable et s’offre ainsi le premier grand rôle dramatique de sa carrière tout en interprétant les 3 chansons du film.

Dans les 60, il poursuit surtout sa carrière au music-hall enchaînant tournées triomphales et sorties de disques, retrouvant le grand écran seulement onze ans plus tard pour The Angel Levine (1970) puis aux cotés de son ami acteur et réalisateur Sidney Poitier pour Buck et son complice (1972 - voir ci-contre). Parallèlement à sa vie d’artiste il faut noter qu’Harry Belafonte s’engage dès les années 50 pour des causes politiques ou humanitaires.

Pour l’égalité des droits civiques des noirs américains, il lutte aux cotés de Martin Luther King. En 1960, le président Kennedy le nomme Consultant culturel dans le "Corps pour la Paix". Plus tard, il se mobilise contre l’Apartheid. En 1985 il est à l’origine du projet de la chanson "We Are the World" pour sensibiliser le monde contre la famine en Afrique. A partir de 1987 il devient Ambassadeur de "bonne volonté" pour l’Unicef et récemment encore il n’hésite pas à s’opposer à la politique de George Bush et à la guerre en Irak.
Harry Belafonte