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Dans l’obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture dans l’île de Lanzarote. Dans l'accident, il a non seulement perdu la vue mais aussi Lena, la femme de sa vie.
Cet homme utilise deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios, et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu’il réalise. Après l'accident, Mateo Blanco n’est plus que son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus faire de films, il s’impose de survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort à Lanzarote aux côtés de sa Lena adorée.
Par une nuit d'hiver, une femme Pilar, s'enfuit de chez elle. Elle emporte avec elle le minimum et part avec son fils, Juan. Antonio, son mari, ne tarde pas à partir à sa recherche. Pilar, dit-il, est son soleil et, en outre, ''il lui a donné ses yeux''. En proie à des pulsions violentes, il veut guérir. Mais pendant ce temps, Pilar va trouver loin de son mari un nouveau sens à sa vie. Grand prix du jury, meilleur long métrage fiction du Festival de films de femmes de Créteil 2004.
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Passant une nuit dans l'un des appartements qu'elle essaye de vendre, Julia découvre le locataire voisin mort, ainsi qu'un magot de 300 millions de pesetas bien dissimulé. Une aubaine ! Mais pour sortir de l'immeuble riche, et vivante, il va lui falloir affronter une communauté de voisins menaçants, tous aussi très intéressés par le butin...
Martin, jeune argentin, travaille à Paris dans un studio de cinéma. Sa vie le déçoit. Il rencontre une jeune comédienne, Alice, et se persuade d'écrire pour elle un scénario qui se passerait à Buenos-Aires, dans les années 30. Dès lors, sa vie va se partager entre la réalité à Paris, en l'an 2000, et la fiction au Brésil, dans les années 30.
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Leo écrit des romans à l'eau de rose sous le pseudonyme d'Amanda Gris, reine du genre. Son mari Paco ne l'aime plus, mais elle nie l'évidence et s'accroche. Pour la sortir de sa déprime, son amie et secrètement maîtresse de Paco, Betty l'envoie à Angel, rédacteur en chef à ''El Pais'' et grand admirateur d'Amanda Gris, qui ignore qui elle est...
Gloria est une maîtresse de maison qui n'a pas une minute à elle. Pour équilibrer son maigre budget, elle fait des ménages et quand elle rentre, elle doit s'occuper de toute la famille: mari, enfants, belle-mère et même des voisins. Pour réussir cette survie, Gloria prend des amphétamines. Aussi, quand la pharmacienne lui refuse sa dose, Gloria va exploser... Troisième long métrage d'un jeune et controversé cinéaste espagnol, chef de file de la «Movida», bohème espagnole. Un film noir acide où «l'humour étouffe sous la cruauté de ce qui s'y passe».
Le portrait de toute une nouvelle generation coincee entre les mutations historiques, l'evolution des moeurs et les imperatifs de l'amour. L'apprentissage que chaque epoque doit inventer ses reponses immediates, mais qu'il existe peut-etre une permanence des emotions, des sentiments et des passions.
Un intellectuel specialiste des problemes du langage en vacances dans la montagne essaie d'eduquer une bergere sourde-muette. Mais il decouvre qu'audela de son enseignement, il a lui aussi quelque chose a apprendre de cet etre si proche de la nature et si loin des problemes de la ''culture'' et de la civilisation.
Août 1936, début de la Guerre Civile Espagnole. Un berger andalou trouve un homme laissé pour mort et l'emmène dans un asile. En 1980, le berger retrouve sa piste : il s'agit d'un mendiant qui survit dans les rues de Grenade. Un événement fortuit ravive ses souvenirs et le berger cherche à découvrir sa véritable personnalité.
Pepi qui cultive de la marijuanna dans des pots sur son balcon est découverte par un flic qui la fait chanter, la viole et la déflore. Pour se venger Pepi décide de séduire Luci, la femme du policier, femme au foyer dévouée et soumise. Premier long métrage d'Almodovar dont il déclare: «Ce n'est ni un film réaliste, ni une analyse de mœurs, ni un portrait de la société. Encore qu'il cadre bien avec un certain type de gens désinvoltes que l'on rencontre à Madrid, tout à fait superficiels et qui semblent naviguer dans la fiction.»