Lee Marvin

La taverne de l'irlandais (2013)

Photo dernier film Lee Marvin
Photo dernier film Lee Marvin
Lee Marvin

BIOGRAPHIE

Né à New York, il obtient paradoxalement ses premiers rôles alros qu'il effectue des travaux de plomberie dans un théâtre de Broadway : un des acteurs tombe malade et le voilà propulsé sur scène. Il débute alors une carrière dans les théâtres "off" de Broadway avant de migrer à Hollywood dans les années 50.

Vétéran de l'armée, il n'a pas de mal à trouver des seconds rôles exploitant ses capacités physiques, notamment dans des westerns et des films de guerre où son passé lui permet égaleemnt de donner un coup de main dans les costumes ou le maniement des armes. Sa carrure fait sensation et il se voit très vite proposé des rôles plus conséquents. C'est Fritz Lang qui lance définitivement sa carrière avec Règlement de compte, en 1953. Dans ce classique du film noir, il interprète un tueur impréviisble qui brûle le visage de sa compagne avec une nervosité saisissante.

Le statut d'icône du film noir lu ipermet alors d'enchaîner les rôles de salauds en tous genre : motard aux côtés de Brando dans L'Equipée sauvage (1953),  il tourne avec Walsh (Gun Fury), Aldrich (Attaque), Curtiz (Les Comanches) et Ford qui lui offre un beau rôle dans L'Homme qui tua Liberty Valance en 1962.

Cette carte de visite impressionnante se complète avec un rôle mythique en 1967 dans Les Douze Salopards qui propulse Marvin au rang de star, quelques années après son Oscar pour son rôle dans Cat Ballou (1965). Il enchaîne donc, dans les années 70 des rôles puissants, faisant étalage de sa capacité à jouer sur toutes les cordes des sentiments : chez Boorman (Duel dans le Pacifique, Le Point de non-retour) un de ses proches amis, Frankenheimer (The Iceman Cometh en 1974) ou Aldrich (encore lui), avec L'Empereur du Nord (1974).

Un peu moins brillant dans les années 80, Marvin revient épisodiquement dans d'oubliables série B et son parcours s'achève le 29 août 1987, à Tucson.
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