En trois jours, Anna, réalisatrice, présente son film dans trois pays. Au cours de ses déplacements, elle rencontre différents personnages peu satisfaits de leur existence.
Jeanne Dielman, une jeune veuve devenue prostituée, a une vie des réglées. Chaque journée est scrupuleusement identique à la précédente. Mais un jour, de menus incidents perturbent cet ordre établi...
Film en deux parties. Dans la première, c'est la captation de l'acteur. Sa voix son corps, son déplacement plus proche de la chorégraphie que du réalisme. Différents comédiens vont essayer de jouer la même scène. Dans la seconde, les scènes se mettent en place avec leur rythme et leur composition.
Une succession d'hommes et de femmes défile au fur et à mesure des différents sketches devant la caméra, pour nous compter, sous forme de blagues ou de passé faussement vécu, leur histoire de juifs installés à New York.
Une mère écrit à sa fille partie vivre en Amérique. Des lettres de mère, des lettres toutes simples, des lettres d'amour. Impossibles caresses venues de l'ancien monde. Une petite voix venue d'Europe essaie encore de se faire entendre... de New York.
Un homme emmenage dans un appartement moderne et entrepose des tas de cartons et meubles un peu partout, sans ordre ni methode. Il regarde l'endroit avec une sorte de desarroi et entreprend de ranger, tout en parlant continuellement.
Dans sa chambre, une jeune fille se raconte en voix off. Durant plusieurs jours, elle écrit une lettre, se couche sur un matelas, se déshabille, se regarde dans un miroir, se lève, se rhabille, marche. Sur une route, un camionneur la prend en auto-stop, il lui raconte sa vie, ses espoirs passés, ses désillusions. Elle l'écoute, fascinée.
Une jeune fille rentre joyeuse chez elle. Elle s'enferme dans sa cuisine, fait cuire et mange des spaghettis. Puis elle détraque tout le monde ménager : au lieu de ranger, elle dérange, le propre se transforme en sale, l'eau en inondation, le feu en incendie jusqu'à l'asphixie et l'explosion finale.
Deux jeunes filles approchent de leurs18 ans et arrivent une nuit à paris. Elle ont fugué car elles ne suppor- Taient plus leurs vies à bruxelles et Qu'elles voulaient être libres. mais La liberté est plus compliquée que pré- Vue. les hommes sont là, la peur aussi. La nuit s'achève crûment et simplement.
Chantal Akerman a répondu à la proposition d'une série télévisée française intitulée ''Lettre d'un cinéaste'' alors qu'elle était en préparation du film ''Golden Eighties'', qui n'arrivait pas à se monter financièrement.
Au coeur d'une galerie marchande, c'est le grand méli-mélo de la vie à fleur de peau. Sylvie relit la lettre de son ami tandis que Mado, jeune coiffeuse, aime sans retour Robert, le beau vendeur, qui lui, convoite Lili et veut l'arracher à Monsieur Jean. Et voilà que survient Eli, l'Américain...
Une lycéenne décide d'abandonner ses études. Elle est en malaise profond avec le monde et sa famille. Elle rencontre au cinéma un déserteur français de bonne famille. Pendant une journée, ils vont déambuler dans Bruxelles, entre désir et désespoir. Elle parle, il l'écoute. Le corps est là, sollicité refusé...
