Lucie doit rester à Paris l'été pour rédiger son mémoire de fin d'études. Elle aimerait pouvoir allier travail et repos mais est sans arrêt distraite par la vie du dehors, les vacances des autres, sans compter sa propre aversion pour la routine...
Barberie Bichette, qu'on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été belle, peut-être été aimée, peut-être été une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, oui peut-être… Aujourd'hui, c'est noir, c'est violent, c'est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans (autant dire 60 et bientôt plus !). C'était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…
Jean est un « lent », il construit sa vie autour de ses angoisses, et se considère inadapté à la vie en société. Il vit en colocation avec Alex, qui lui, est un « rapide ». Passionné par l’aérodynamisme et l’eurodance, Alex vit vite, se pose le moins de questions possible. Un matin, il reçoit chez eux une amie « rapide », Lou, alors que Jean avait lui aussi prévu de recevoir une amie « lente », Caroline.
Arnaud, un étudiant resté seul à Paris pour l’été, souffre d'angoisse et de désœuvrement. Lors d'une promenade, il découvre le mur du cimetière du Père-Lachaise, où sont gravés les noms des soldats parisiens morts pendant la guerre de 1914. Troublé, il reçoit la visite de l'un d’eux, qui l'invite à sortir du temps pour réconforter ses proches frappés par le deuil.