Jacques Navarro-Rovira

Aucune photo de dernier film pour Jacques Navarro-Rovira
Jacques Navarro-Rovira

Biographie

Né en 1950, il est sensibilisé très tôt à la photographie et au cinématographe grâce à un grand-père d'origines lyonnaise photographe et cinéaste, intime des frères Lumière.


Au cours de ses études supérieures à l'E.S.S.E.C (Ecole Supérieures des Sciences Economiques et Commerciales), Jacques Navarro-Rovira fait des rencontres déterminantes. Il tourne plusieurs courts-métrages avec ceux qui seront ses futurs associés dans "Les Films du Sabre", société de production qu'il crée avec eux en 1973.


Pour son service militaire, il part pour Tahiti pendant 16 mois comme V.A.T (Volontaire à l'Aide Technique), au cours duquel il se forge sa "part" polynésienne.

Il revient à Paris et prend part activement au développement du "Sabre", prenant des responsabilités au sein de la Direction, ainsi que sur les tournages. Il sera tour à tour assistant réalisateur, régisseur, directeur de production, notamment lors des début du Sabre dans le film de fiction, avec la production d'une dizaine de courts-métrages (Arthur Joffé, Jean Jacques Beneix, Stéphane Kurc, Takis Candilis, Quentin Raspail, Armand Bernardi, Georges Campana, etc...). Mais il s'essayera également au long-métrage avec  "l'Oeil du Maître" de Stéphane Kurc. Ses multiples expériences lui confère une pratique et une connaissance très polyvalente du métier de réalisateur.


Au tout début des années 80, grâce à la montée en puissance du film d'entreprise, et par goût du terrain, il écrit, filme et réalise une soixantaine de films institutionnels pour la plupart des grandes entreprises ou services publics français, dont plusieurs seront primés lors des différents Festivals de Biarritz du Film d'Entreprise.


Vers le milieu des années 80 l'appel du large viendra de... Tahiti ! Il reçoit en effet la proposition de développer le tout nouvel Institut de la Communication Audiovisuelle de Polynésie française (ICA). Ce sera pour lui l'occasion de connaître ce pays en profondeur grâce à de très nombreux tournages documentaires qu'il effectuera dans tous les archipels : îles de la Sociétés, Marquises, Australes, Tuamotu, Gambier. Il découvrira aussi d'autres cultures polynésiennes, micronésiennes et mélanésiennes lors du 4ème Festival des Arts du Pacifique en 1985, qui se déroule à Tahiti et au cours duquel il tournera plus de 70 heures de rushes qui donneront le film officiel de la cérémonie, ainsi qu'une collection documentaire sur la musique et les danses du Pacifique. La plupart de ses films seront diffusés sur RFO Télé Polynésie.


Fin provisoire du voyage aux îles du grand océan en 88, avec la demande du Sabre de développer la branche prestation technique du "groupe". Vers le milieu des années 90, à l'occasion de l'entrée de Canal + dans le groupe Sabre, il décide de reprendre le large ; le travail de terrain en équipe restreinte lui étant plus propice que les grosses productions. C'est donc un retour à Tahiti, où il se positionne rapidement comme réalisateur et concepteur de programmes, notamment auprès de RFO puis de TNTV.

Depuis lors, il conçoit, produit et réalise plusieurs émissions pour ces diffuseurs, notamment "Motamo" une quotidienne pour enfants autour du vocabulaire, "Aïto Kultur" un magazine mensuel "branché jeune", "Anapa" un hebdomadaire sur la gestuelle dans les domaines de la danse, de l'artisanat et du tatouage, sur RFO ou Knews, ainsi qu'un magazine d'actualité hebdomadaire sur TNTV.


Disposant de son propre matériel professionnel de tournage et de montage, il produit également des documentaires de création "Ia Orana Gauguin, photographies d'un retour", "Parry - Papeete 1932", ainsi que des courts métrages de fiction "Antirock"  avec des élèves du Lycée Gauguin, "Maohi Touch". Il intervient également comme producteur exécutif et réalisateur auprès d'autres producteurs ou diffuseurs de la place.


En 2007 il co-réalise et co-produit avec Karl Reguron un film100 % polynésienne "Hora'a" (le don). Ce film de 26 minutes est un portrait très touchant de la troupe de danse tahitienne Te Maeva que l'on découvre au travers notamment du regard de  Coco Hotahota co-fondateur de la troupe avec la regrettée Pauline Dexter. "Horo'a" sera le grand vainqueur du FIFO (festival International du film documentaire Océanien) à Papeete en 2008.

Lire la suite
Jacques Navarro-Rovira