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Être inoffensif, altruiste, fiable, vertueux, d'une grande moralité, être, en somme, quelqu'un de bien, à quoi ça sert ? Est-on quelqu'un de bien juste parce qu'on n'a jamais fait de mal à personne ? Et si on se salit les mains au nom de la justice, cela fait-il de nous une mauvaise personne ?
Yılmaz et Müjdat sont deux frères qui ont grandi dans un orphelinat. Ils héritent d’un garage après la mort de Nuri et İsmet, qu’ils considéraient comme des pères. Un soir, ils emmènent la voiture d’un vieillard grincheux dans une ruelle. Au beau milieu de la nuit, alors qu’ils essaient de voler la voiture, le vieil homme fait une crise cardiaque. Leur courte aventure les envoie donc tout droit vers l’inconnu. Les deux hommes se débarrassent du corps dans un baril de diluant à peinture. Ils continuent à travailler au garage et à peindre des voitures, mais ils se rendent vite compte que le produit du baril où ils ont caché le cadavre donne des résultats incroyables. L’escapade dans la ruelle finit par avoir des conséquences inattendues.
Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Necla qui souffre encore de son récent divorce. En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe, l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de leurs déchirements...
La mort de sa mère ramène Yusuf, un bouquiniste d’Istanbul, dans son village natal.
Dans la maison familiale, l’attend Ayla, une jeune fille qui partageait l’existence de la défunte depuis quelques années et qu’il ne connaît pas.
Comme beaucoup d’autres gens du village, Ayla voue une admiration muette et fascinée à Yusuf, fruit d’un début de notoriété passée du temps où il était poète.
Ayla lui demande d’accomplir le rite sacrificiel que sa mère n’a pas eu le temps de faire avant de mourir. Yusuf finit par accepter,incapable de s’opposer au sentiment étouffant de la culpabilité...