Tel Aviv, de nos jours. En allant rendre visite à son frère, Hanoch le trouve inconscient dans son lit. Il le sauve de justesse en l’aspergeant d’eau avec le tuyau d’arrosage du jardin à travers la fenêtre grillagée, jusqu’à ce qu’il se réveille. Ori a à nouveau tenté de se suicider. Il a la quarantaine, peut-être un peu plus, deux enfants, une femme qu’il n’aime plus et une mère dominatrice, rescapée de la Shoah, qui habite au-dessus d’eux, trop près. Il est pris au piège. Il sent que le temps s’enfuit et qu’il a raté sa vie. Le désert est pour lui un refuge, de même que l’écriture, à tel point que la réalité et l’imaginaire commencent à se confondre.
Hanoch est seul face à la mer, il a parcouru une longue route à vélo, à travers la France. Au loin : Israël, son pays, qu’il a quitté pour une raison mystérieuse. Quelques jours plus tard, une jeune femme le retrouve sans connaissance sur le rivage. Personne ne parvient à savoir qui il est. L’inspecteur Ruben Vardi est sur le point de prendre sa retraite : pas question de se charger de cette affaire. Mais des faits étranges le décident à changer d’avis…