Une jeune femme vient chercher à l’aéroport de Roissy une cantine militaire qui lui est retournée. Il s’agit des effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu à Dien Bien Phu le 8 mai 1954. Bientôt, la discussion s’engage entre la jeune femme et les anciens compagnons de presse de Péraud qui sont présents. À travers les souvenirs et récits qu’elle suscite, ressurgissent les questions toujours actuelles sur ce qui fait l’image de guerre : le reporter est-il témoin ou combattant ? Se protège-t-il des effets de la guerre en la filmant ou bien au contraire prend-il plus de risques pour rendre son témoignage ? Peut-on parler d’art devant cette image faite face à la mort ?
Un cinéaste tente de se plonger, avec son équipe, dans l'univers incandescent de Port-Royal et du jansénisme, esquissant par fragments un autre Grand Siècle, étrangement familier, celui de Pascal, de Racine et des Amis de la vérité.
Un cinéaste tente de se plonger, lui et son équipe, dans l'univers incandescent de Port-Royal et du Jansénisme. Paysages arpentés, lectures précieuses, entretiens et notes de travail s'entrecroisent, mais la quête historique tourne peu à peu au vertige et le film bascule, butant irrémédiablement sur la question sans réponse de la Grâce.
En 1986, Laurent Roth signait Les Yeux brûlés, un docu-fiction où l’actrice Mireille Perrier s’entretenait avec de grands reporters de guerre. Ce film remet en scène l’intégralité de l’entretien avec le cinéaste Pierre Schoendoerffer, avec des images travaillées au ralenti et synchrones. «?Et l’objet qui en surgit tient d’une stase – au sens physiologique – qui vient questionner l’art viril de
la guerre comme sa part d’ombre, incommunicable.?» (Emmanuel Chicon - Visions du réel)