Au Sud-Ouest de l'Inde, dans le Kérala, il existe une danse classique, le Mohini attam, dont l'essence même est la grâce. Les maîtres et leurs disciples déclinent avec raffinement cet art qui a su se perpétuer depuis des siècles... La figure d'une jeune danseuse apparaît comme un reflet des sentiments amoureux interprétés dans les différentes parties d'un récital traditionnel...
Dans la principauté de Travancore, seul le doyen de la famille pouvait prétendre à exercer la charge de bourreau. Contre un lopin de terre, une pension annuelle, et une prime après chaque exécution, il vivait en quasi-ermite- rongé par la culpabilité.
Alors qu'il ne pensait qu'à s'amuser, un jeune homme se marie et apprend à vivre plus calmement.
Abandonné à sa naissance, Ajayan est recueilli par le médecin de l’hôpital qui l’élève comme un fils. Doué et brillant, il se sent pourtant rejeté par la société. Dans une première histoire, il se culpabilise de tomber amoureux de sa belle-sœur Suma. Dans une seconde histoire, il s’éprend de Nalini, qui ressemble trait pour trait à Suma. Incapable de séparer le réel de l’imaginaire, le narrateur fait défiler sa vie, cherchant à s’y découvrir. Il en est à la fois l’auteur et le personnage. Anantaram qui signifie littéralement « et alors », terme couramment utilisé dans les histoires, est structuré comme un monologue. Le film explore l’expression créative en tant que processus de perception, de sélection et d’organisation des expériences vécues. Avec Ashokan, Mammootty et Shobhana dans les rôles principaux.