Plus d’autonomie, de coopération, d’égalité, de relation avec les autres et avec la nature, voilà ce que proposent les pédagogies actives. Inventées il y a plus d’un siècle par des pionniers, Montessori et Freinet en tête, elles remettent en question un modèle dominant façonné par l’histoire.
Le bon sens paysan qui faisait l’agronomie d’hier a peu à peu, depuis plus de cinquante ans, été remplacé par des logiques marchandes, qu’une poignée d’entreprises multinationales a réussi à imposer en prenant le pouvoir jusqu’au plus haut niveau. Les petites fermes polyvalentes et autonomes des paysans d’hier ont laissé la place à d’immenses “exploitations” qui portent bien leur nom...
Pourquoi, comment et au profit de qui la production agricole s’est-elle industrialisée au point de désertifier les campagnes, d’empoisonner l’eau et les sols, de stériliser les paysages, de confisquer les semences et d’affamer des millions de paysans dans le monde ?
Le film d’Agnès Fouilleux nous révèle pas à pas les mécanismes et les enjeux de la mondialisation et de la financiarisation de l’agriculture, face auxquels des résistances commencent à apparaître.
Kwassa-kwassa : une barque de pêche, une quarantaine de passagers à bord, une coquille de noix ballottée dans l’océan, le passeport pour “la vie” ou pour la mort, pour les milliers de Comoriens qui tentent chaque année de rejoindre les côtes de l’île française de Mayotte.
Le film revient sur un épisode récent de notre histoire jamais relaté dans les médias. Il décrit l'ingérence du gouvernement français aux Comores depuis la décolonisation et parallèlement son corollaire : l'émigration clandestine massive à Mayotte.