Aki Olavi Kaurismäki est né le 4 avril 1957 à Orimattila, en Finlande.
Admirateur du cinéaste Teuvo Tulio, son « maître » dans le domaine du cinéma, on le compare souvent à Jean-Pierre Léaud des films de la nouvelle vague. Pour gagner sa vie, il exerce de nombreux métiers (facteur, plongeur dans un restaurant, critique de films...)
Il débute dans le monde du cinéma en travaillant avec avec son frère Mika, également réalisateur ( il a signé entre autres I Love L. A. en 1998). Il joue dans ses films, puis signe Le Menteur son premier film (film de fin d'étude) en 1981, qu'il produit en collaboration avec son frère. C'est le début d'une longue collaboration entre les 2 frères.
En 1983, il adapte le roman Crime et Châtiment de Dostoïevski. Il signe ensuite Calamari Union en 1985. Avec Ariel (1988), il impose son style, un mélange de comédie déjantée et de drame désespéré. En 1989, il obtient une reconnaissance internationale avec Leningrad Cowboys Go America, un film musical et loufoque qui aura une suite, Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse (1994). Suivront un exil en Grande Bretagne, puis en France et les films La Fille aux allumettes (1989), J'ai engage un tueur (1990) et La Vie de boheme (1992) avec Jean-Pierre Léaud. Il signe également Tiens ton foulard, Tatiana (1994), et le sombre et sérieux Au loin s'en vont les nuages, qui évoque le couple et le chômage, qui remporte le Prix oecuménique au Festival de Cannes 1996.
En 1999, il réalise Juha, un film expérimental et muet, en noir et blanc et hommage à Douglas Sirk. Son film, L'homme sans passé reçoit en 2002 à Cannes le Grand Prix et le Prix d'interprétation féminine, et est nominé aux Oscars en 2003 pour le meilleur film en langue étrangère.
Après 5 ans d'abscence, le cinéaste revient en 2006 avec le film Les Lumières du faubourg, qui clôt la "trilogie des perdants" entamée avec Au loin s'en vont les nuages et L' Homme sans passé.
César 2012 : nominé pour le César du meilleur réalisateur pour Le Havre
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