Portrait de la société ouest-allemande à l'époque du terrorisme de la RAF, ''L'automne allemand'' de 1977 (enlèvement de Hanns Martin Schleyer, détournement d'un avion de la Lufthansa, suicide des terroristes dans la prison de Stammhim). Une douzaine de metteurs en scène de la nouvelle vague du cinéma allemand parlent de la crise la plus importante que la République Fédérale d'Allemagne ait vécue depuis sa création.
Prenant trop d'initiatives, le commissaire Ferdinand est raye des effectifs de police. Devenu chef de securite dans une multinationale, il va deployer ses talents : Une jeune femme, qu'il surprend entrain de voler, il la met dans son lit, espionnage, organisation de milice, il denonce un complot, son but: renforcer la securite et la protection.
La vie d'Anita G., une jeune juive qui a fui l'Est et qui erre dans l'Allemagne du miracle économique, un pays qu'elle ne réussit pas à comprendre ni à accepter. Elle cherche un travail, un foyer et de l'amour.
Leni Peickert est la fille d'un artiste mort au cirque. Elle veut fonder elle-même son propre cirque, un cirque digne de son père. Réfléchissant aux possibilités de développement de son art, elle sera confrontée aux réalités économiques qui vont contrecarrer ses tentatives.
Réalisé pour l’Institut Goethe, ce film nous montre des scènes peu connues. On y voit l’oncle paternel et l’oncle maternel de l’auteur, morts tous deux pendant les premiers jours de la Grande Guerre. Des soldats américains entrant pour la première fois en contact avec les gaz toxiques. Des zeppelins survolant Londres. Des troupes françaises à dos d’âne, envoyées en renfort vers l’enfer de Verdun. Des émissaires allemands missionnés à Kaboul pour nouer une alliance avec l’émir afghan et influer sur la suite du conflit en Inde. Enfin, on y voit les derniers jours de la guerre en 1918, à Salonique dans les Balkans, ce territoire où elle a pris sa macabre origine et qui n’intéressait presque aucun des belligérants.
