Fille d'Hippolyte Girardot et d'Isabel Otero, Ana Girardot avait de qui tenir, et pourtant, la comédie n'est pas une évidence pour elle. Ado complexée et indécise, il faut un passage par New York, des ateliers d'acteur et une professeur enthousiaste pour la convaincre que sa voie prolongera celle tracée par ses parents.
Après quelques figurations, notamment dans des séries où figure sa mère ("Diane, femme-flic"), elle tape dans l'oeil de Fabrice Gobert qui choisit la blonde au menton menu pour être l'Alice de son Simon Werner a disparu, en 2010. Coup d'essai, coup gagnant puisque le film est diffusé à Cannes, dans la section "Un certain regard", et que la presse n'a guère plus d'yeux que pour cette "révélation du festival" (L'Express), "beauté joyeuse" (Libération) qui illumine ce premier long-métrage.
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