Née en 1960 à Paris, Anne Parillaud voulait devenir avocate, mais sa mère a préféré l’inscrire à des cours de théâtre et de danse pour améliorer sa diction et son allure.
Ses premiers rôles lui ont été offerts par Alain Delon, qui lui propose de jouer dans deux films qu’il a écrits : Pour la peau d'un flic et Le Battant. Mais la véritable consécration arrive grâce à Luc Besson, son compagnon d'alors, qui lui confie le rôle titre de Nikita, un thriller violent et stylisé qui rencontre un grand succès public. Immense succès pour l'actrice dont le travail est unanimement salué et couronné par l'obtention en 1991 du César de la meilleure actrice, ainsi que par le David di Donatello, l'équivalent de la récompense en Italie.
Forte de ce succès, elle part en 1992 aux Etats-Unis et tourne dans Innocent Blood de John Landis, spécialiste du film d'horreur, où elle incarne Mary, une jeune vampire française. Elle tourne aussi dans Map of the human heart de Vincent Ward . Retour en France en 1994 pour jouer dans A la folie de Diane Kurys, un thriller psychologique où elle est une jeune femme persécutée par sa soeur, interprétée par Béatrice Dalle.
En 1996, elle partage l'affiche avec Daniel Auteuil et Patrick Timsit de Passage à l'acte de Francis Giraud. On la voit ensuite dans L'Homme au masque de fer (1997) une fresque historique de Randall Wallace avec Leonardo DiCaprio, Jeremy Irons, John Malkovich et Gérard Depardieu, Jessie (1998) de Raoul Ruiz, et dans Une pour toutes (1999) de Claude Lelouch, aux côtés de Marianne Denicourt, Olivia Bonamy et Alessandra Martines.
Depuis, Anne Parillaud a travaillé sous la direction de Catherine Breillat en 2001 et 2007 (Sex is comedy, une vieille maîtresse), Amos Gitaï (Terre promise, 2004) ou encore Olivier Marchal (Gangsters, 2001).
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