1914, l'Italie s'apprête à entrer en guerre. Venus du nord de l'Europe, plusieurs jeunes gens se sont installés à Capri où ils vivent en communauté. Car, comme beaucoup d'autres épris de liberté et d'idéaux progressistes, ils y ont trouvé le lieu idéal pour exercer leur art. Mais Capri, dont les falaises plongent dans la mer, ne se livre pas facilement aux étrangers. C'est pourtant là que Lucia, jeune chevrière vivant sur l'île, et le médecin du village vont croiser la route de Seybu et des autres membres de la communauté...
Dans les grands salons d’une ancienne villa marquée par le temps, Anna, touchée par un deuil soudain, passe ses journées dans la solitude. La campagne sicilienne, sauvage et d’une grande beauté, entoure la maison et l’isole tandis que le brouillard se lève lentement sur les flancs de l’Etna. Seuls les pas de Pietro, l’homme à tout faire, rompent le silence. A l’improviste arrive Jeanne, la petite amie de Giuseppe, le fils d’Anna, qu’il a invitée à venir passer quelques jours en Sicile. Anna ignorait l’existence de Jeanne et Giuseppe est absent. Il va revenir bientôt, très bientôt..... c’est ce que dit Anna à Jeanne. Les jours passent, les deux femmes apprennent lentement à se connaître et attendent ensemble le jour de Pâques, où Giuseppe rentrera pour la procession.