Acteur britannique, né en 1974 dans le Pays de Galles, Christian Bale débute sa carrière par des spots publicitaires et par le théâtre, avant de faire ses premières armes au cinéma, notamment sous la direction de Kenneth Branagh dans Henry V.
Lorsqu’il est choisi, parmi 4 000 adolescents, par Steven Spielberg pour le rôle principal de sa fresque (un orphelin, prisonnier d’un camp de concentration japonais), Empire du soleil , il n’a que 13 ans.
La célébrité et la critique lui sont immédiatement acquises, mais le comédien n’aura pas la carrière éclair de certains enfants star. Avec constance, il enchaîne dans les années 90 une série de films, pour la plupart en costumes, de l’énième version des Quatre filles du Docteur March à L’agent secret, adapté de Joseph Conrad, jusqu’au précieux et glacé Portrait de femme, de Jane Campion, avec Nicole Kidman.
En 1998, il travaille pour la 1ère fois sous la direction de Todd Haynes, qui l’imagine journaliste fasciné par la carrière de Brian Slade, star du glam rock, dans Velvet Goldmine. Fil rouge de cette évocation atypique, il éblouit par son interprétation nuancée.
En dépit des controverses accompagnant la préparation et la sortie de American psycho, adaptation quasi impossible du chef-d’oeuvre de Brett Easton Ellis, Christian Bale est justement salué pour son incarnation réfrigérante de Patrick Bateman.
Variant les registres, il est aussi à l’aise dans la SF (Equilibrium, Le règne du feu) que dans le polar commercial (Shaft), mais c’est encore une fois par l’audace de ses choix qu’il fait mouche : sa métamorphose physique (28 kilos de perdus !) impressionne dans le paranoïaque The machinist, puis, contre toute attente, il relève le défi d’endosser la panoplie de super héros pour le Batman begins de Christopher Nolan.
Jamais là où on l’attend, il enchaîne ensuite avec Le Nouveau monde, où il incarne l’époux malheureux de Pocahontas, sous la direction du réalisateur culte Terrence Malick, et Le prestige, où il retrouve Christopher Nolan, le temps d’un tour de passe-passe cinématographique.
Outre I’m not there, son second film avec Todd Haynes, il tourne dans 3:10 to Yuma, le remake d’un western du même nom, réalisé par James Mangold et dans The Dark Knight, le second Batman de Christopher Nolan, où il reprend son rôle de Bruce Wayne, alias le justicier ailé. En 2009, il est à l'affiche du très attendu Terminator Renaissance, le 4ème volet de la saga culte réalisé cette fois par McG, et partage l'affiche avec Johnny Depp dans Public ennemies de Michael Mann.
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