Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman, Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives; témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie, et qui, pour cette seule raison, mais beaucoup d'autres encore, méritent d'être inscrites à tout jamais, dans la mémoire des hommes.
Dans les années 1970, Claude Lanzmann a recueilli pour son film «Shoah», le témoignage de Paula Biren, témoin de la liquidation du ghetto de Lodz.
Dans les années 1970, Claude Lanzmann a recueilli pour «Shoah» le témoignage d'Hanna Marton, sauvée par les tractations de Rudolf Kastner avec Eichmann.
Dans les années 1970, Claude Lanzmann a recueilli pour son film «Shoah», le témoignage d'Ada Lichtman, survivante du camp d'extermination de Sobibor.
Dans les années 1970, Claude Lanzmann a recueilli pour «Shoah» le témoignage de Ruth Elias, déportée du camp de Theresienstadt et survivante d'Auschwitz.
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Sortie le 04 juillet 2018
Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman, Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives; témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie, et qui, pour cette seule raison, mais beaucoup d'autres encore, méritent d'être inscrites à tout jamais, dans la mémoire des hommes. Programme 1re partie : Le serment d’Hippocrate (90 min), La puce joyeuse (52 min) 2e partie : Baluty (64 min), L’arche de Noé (68 min).
De nos jours, Claude Lanzmann se rend en Corée du Nord et se remémore son premier séjours dans le pays, en 1958, et sa rencontre passionnée avec une infirmière.
1975. À Rome, Claude Lanzmann filme Benjamin Murmelstein, le dernier Président du Conseil Juif du ghetto de Theresienstadt, seul « doyen des Juifs »* à n’avoir pas été tué durant la guerre. Rabbin à Vienne, Murmelstein, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, lutta pied à pied avec Eichmann, semaine après semaine, durant sept années, réussissant à faire émigrer 121.000 juifs et à éviter la liquidation du ghetto.
2012. Claude Lanzmann, à 87 ans, met en scène ces entretiens de Rome en revenant à Theresienstadt, la ville « donnée aux juifs par Hitler », « ghetto modèle », ghetto mensonge inventé par Adolf Eichmann pour leurrer le monde. On découvre la personnalité extraordinaire de Benjamin Murmelstein : doué d’une intelligence fascinante et d’un courage certain, d’une mémoire sans pareille, formidable conteur ironique, sardonique et vrai.
Confrontant ces 3 époques, de Nisko à Theresienstadt et de Vienne à Rome, le film éclaire comme jamais auparavant la genèse de la solution finale, summum de la perversité nazie, démasque le vrai visage d’Eichmann et dévoile sans fard les contradictions sauvages des Conseils Juifs.
C'est à partir d'un entretien que m'avait accordé Yehuda Lerner à Jérusalem en 1979 pendant le tournage de ''Shoah'' que j'ai réalisé ''Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures'', lieu, jour, mois, année, heure de la seule révolte réussie d'un camp d'extermination nazi. Dans les paysages et les lieux d'aujourd'hui qui sont immuablement ceux d'alors, le David non violent qui porta le premier coup mortel se fait le héraut d'un film mythologique et le maître d'un suspense qui croît jusqu'à la dernière image, à l'instant où se réinstaurent l'ordre humain et la règne de la liberté.
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''Tsahal'' donne a voir comme personne auparavant ne l'a jamais fait les guerriers, officiers et soldats des Forces de Defense d'Israel. Le film porte sur la peur et le courage, le prix du sang, le fil tenu qui relie les juifs de la non-violence de l'Holocauste aux combattants de l'Israel moderne et sur l'art de la guerre acquis depuis.
Les rapports entre l'Etat d'Israel et les Juifs du monde entier en 1973.
Des bourreaux nazis, des rescapés et des Polonais racontent, au jour le jour, l'extermination de six millions de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale.