1982. Un film accomplit le triple exploit de donner naissance à un personnage emblématique de la pop culture, de révolutionner le cinéma de science-fiction et d’émouvoir aux larmes le monde entier. Retour sur le paradoxal « E.T., l’extra-terrestre », à la fois blockbuster et œuvre intime, sans doute la plus personnelle de Steven Spielberg.
Un visage anguleux sillonné par les rides, le sourcil froncé sous le chapeau, souligné par un rictus reconnaissable entre mille : cette image appartient à l’imaginaire collectif. Si elle semble immémoriale, elle est en réalité moins figée qu’il n’y paraît.
Du gentil cow-boy de ses débuts à la télévision au mercenaire cynique des westerns de Sergio Leone, du flic tordu de Dirty Harry au photographe romantique de la Route de Madison, jusqu’au vieil homme des derniers films, Clint Eastwood a incarné un surprenant éventail de personnages... tout en restant lui-même.
Hawaii, mai 1977. Après le succès de « La Guerre des étoiles », George Lucas et Steven Spielberg se réunissent pour trouver un nouveau projet sur lequel travailler ensemble, le premier comme producteur, le second comme réalisateur. L'histoire de la naissance du charismatique archéologue Indiana Jones et du triomphe de sa première aventure, sortie en 1981, au box-office mondial.
