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lles s'appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata. Elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d'Europe. Pour la première fois, elles n'acceptent plus la manière dont elles sont traitées. Et elles tiendront jusqu'au bout, avec force musique et danse...
''La république Marseille'' nous emmène à travers sept univers qui composent une ville comme une république, celle des dockers, des militants ouvriers, des femmes d'une cité jardin ou des habitants d'une énorme cité ghetto et, dans ses replis, à la rencontre de tout un peuple, ancien junkie, boxeur ou toutes jeunes filles devant la vie. La République, une grande artère du centre ville. Face à une violente opération immobilière, toutes ces histoires viennent se rejouer...
Attention : Ce film comporte un programme de sept courts, moyens et longs-métrages susceptibles d'être diffusés séparément.
7 films, 6 heures de projection :
- La totalité du monde, 14'
- Les quais, 46'
- L'harmonie, 53'
- Les femmes de la cité Saint-Louis, 53'
- Le centre des Rosiers, 1h04
- Marseille dans ses replis, 45'
- La République 1h25
Près de dix ans après le génocide, un voyage à travers l'inconcevable tel que le reconstruisent des rescapés par leur récit, des orphelins par les danses traditionnelles, ou leur mentor, Déo, qui de sa colline natale nous narre l'histoire d'un peuple d'éleveurs et d'agriculteurs : les Tutsis et les Hutus.
Durant une année, de Marseille à Charleroi, de Bruay à Genève, à travers des banlieues du bout du monde et des usines en friche, le cinéaste a remonté les lignes de rupture de la civilisation engendrées par des industries condamnées.
Un voyage dans les campings de bord de mer, le long de la côte qui va de l'Espagne à la Camargue, comme l'envers de la société, un jeu de cartes savamment partagé. Autour de la tente du cinéaste, ce sont les gens de tous les jours qui nous parlent de ce qui fait la vie entre travail et amour.
Dans le quartier du Luth, à Gennevilliers, Denis Gheerbrant est allé discuter avec des élèves de 5ème du Collège Guy Môquet, classé en Zone d'Education Prioritaire. A l'âge où l'on naît au monde, ces gamins lui disent l'enfance qui s'en va, la cité qui fait peur et qui fait envie, le bien et le mal, la religion, et leurs résultats scolaires.
Le réalisateur a filmé pendant 9 mois les enfants soignés du cancer au service de pédiatrie de l'Institut Curie à Paris. Pour eux, même malades, ils vivent leur vie d'enfant d'abord, comme Steve, Dolores ou Cédric qui se raconte. Pour un mal de ventre subit, il passera les 6 mois suivants à l'hôpital. Maintenant, il est guéri.
Ce qu'ils revendiquent ? Leur cité, leur Kabylie, leurs vingt ans. Leur désir ? ''Etre soi-même''. Leur place ? Un journal de la jeunesse immigrée, une salle de boxe, une faculté, les trajets de banlieue... Six mois de tournage : le temps pour les questions de se poser.
Mallé, un homme comme tant d’autres, nettoie nos bureaux, sort nos poubelles et vit dans un foyer. Mallé, noble soninké d’un petit village du Mali, explore avec le cinéaste son monde, le monde qu’il a emporté avec lui et qui le structure. Cinq ans dans la vie d’un exilé, à l’approche d’une autre manière de penser.
